Le 28 avril, après un master class très apprécié par les étudiants de l’Insaac, les artistes japonaise Yayoi Ikawa, américaine Heather Maxwell, et Ivoirien Constant Boty, se sont retrouvés au Menekre Legend pour un concert live. C’était le démarrage du Festival international de jazz et des cultures africaines concocté par Menekre Network Jazz, l’assemblée nationale, l’Unesco et l’ambassade des Etats-Unis
En présence, de BBC et de nombreux autres férus de jazz, le concert s’est ouvert par un titre composé par le pianiste Armand Nemlin qui réside au Maroc mais qui a été sollicité avant son départ de Mercredi. Puis on a eu droit a deux titres de Constant Boty, « Mankalo » de son groupe Guru Guru et « Chaque souffle » (Every breath).
Quand Jahelle Bonee, l’Américaine-baoulé arrive, elle had a dream. Elle a rêvé d’un monde où les femmes ont compris qu’il fallait qu’elles prennent les choses en main. Pour toutes ces reines qui ont porté le monde qui ont donné la vie mais pas que. « Femme forte » se déploie avec en arrière plan la démarche harmonique au keyboards de ‘This is a man world » de James Brown. Le résultat plait. « Une femme forte porte le monde, sait se faire belle, sait être aimable, sait faire à manger, mais se garde d’être bavarde. » Et Jahelle qui l’a écrit, le crie en baoulé.
Puis Constant Boty et Yayoi Ikawa se font complice sur une pièce. On réalise combien de fois on a de la chance d’écouter en live la Japonaise débordante d’humilité en plus. La fin de sa prestation cède la place à la talentueuse Heather qui propose « I wish you love » avant que le bouquet final n’explose comme une sorte d’apothéose à laquelle prend part tout le monde unis. On aura apprécié la basse de Narcisse Houphouët, bassiste de John Yalley et les percu de Zamblé.
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