Durant deux jours Passion blues jazz band a investi le Dycoco à l’occasion de la 21e session d’Ivoir Jazz night dont Sangaré Moussa, Harmoniciste et chanteur principal nous parle.
Comment sortez-vous des deux jours de concert?
Nous sommes très satisfaits. Surpris également de voir qu’on a tenu le coup en donnant le meilleur de nous. On a réussit à partager notre PASSION du BLUES avec le public.
Le concert est parti crescendo. Y a -il une raison?
On a essayé de suivre la chronologie de l’évolution du BLUES en commençant la soirée avec le premier instrument de musique qui est la voix. « Take This Hammer » ce traditionnel a été chanté en acapella. Suivi par la guitare acoustique de Drissa alias Laflamme. Puis je l’ai rejoint avec mon harmonica pour faire un duo dans le style de Sonny Terry et Brownie McGhee.
Après cela nous sommes passés aux instruments électriques avec tout l’orchestre. Notre premier morceau a été « St Louis Blues » de W.C Handy qui fut le premier Blues écrit (1914) et enregistré (1925) dans l’histoire du Blues.
Qu’est-ce qui a été le plus difficile?
Le plus difficile c’était de nous arrêter. Si bien que le vendredi on a débordé et il n’y a pas eu de Jam Session.
Le samedi, les organisateurs ont veillé au grain pour qu’il y ait un Jam Session tout de même.
Que pensez-vous du public du Dycoco?
Très bon public qui a pleinement participé. L’astuce a été que le show a été riche en enseignement sur le Blues, l’harmonica, les morceaux et leur compositeurs, et l’historique du contexte socio-politique dans lequel a baigné ces Blues et Bluesmen.
Le vendredi M. Balliet Bléziri Camille était au premier rang avec son appareil photo-caméra et il est resté jusqu’à la fin (ce qui d’après lui est le signe qu’il a beaucoup aimé le spectacle). Il nous a félicités et prodigué des conseils.
Le samedi il y avait évidemment plus de monde dans la salle. Mais surtout il y avait M. Jacques Bizolon – Fondateur du mythique studio JBZ – Il a tenu à nous féliciter également.
Dans l’ensemble ce fut un beau spectacle. Nous tenons à remercier du fond du cœur les organisateurs d’ « Ivoire Jazz Night » de nous avoir tendu la perche en nous faisant entièrement confiance. On espère qu’en retour ils ont été satisfaits de notre passage au DYCOCO. Merci également à vous « Pouvoirs magazine » pour l’intérêt que vous nous portez, à nous et au Jazz en général
POUVOIRS MAGAZINE