L’Américaine est dans nos murs depuis hier nuit. C’est une artiste fatiguée mais souriante qui était contente de constater le changement dans le pays dès l’aéroport Félix Houphouët-Boigny où elle a atterri.
Son dernier séjour date d’un quart de siècle environ et il n’y avait pas toutes ces choses qui l’impressionnent, y compris « le Burger King ». L’artiste a promis un show fait de piano, de basse et d’instruments traditionnels éventuellement. Elle saura nous livrer « My light » son chant du single.
Dans « Ma lumière » elle demande aux uns et autres de trouver au fond d’eux-mêmes la lumière, la résilience pour surmonter toutes difficultés. L’artiste, avec son statut d’ethnomusicologue qui a vécu au Mali, a passé un an en Côte d’Ivoire, s’y est construit des amis, des liens inoubliables. A la faveur des 4 concerts que lui proposent les organisateurs du festival de jazz et des cultures africaines (Fijca), elle renoue avec cette terre d’accueil et sa joie est immense.
Le jazz mais en réalité presque toutes les musiques sont capables de contribuer à la paix et au développement. « Mais le jazz lui est spécial parce qu’il est très libre et unique. Il ose toujours de nouvelles choses et est une illustration de la démocratie parce qu’il débouche toujours sur des surprises. J’invite les Ivoiriens jeunes, vieux, adolescents à venir suivre les spectacles. La musique est belle c’est vraie mais elle l’est davantage quand le public est là et qu’il adhère pour construire une ambiance. il y aura beaucoup de surprises et de raisons d’émerveillement«
POUVOIRS MAGAZINE