Soudan: 2 passionnés de sang s’entendent sur le pire

1 an

Depuis une semaine, les tirs ne s’arrêtent pas. Les 3 jours de Trèves réclamées pour le Ramadan n’ont pas fonctionné. Les bombardements passent en boucle sans qu’on ne sache d’où ils viennent.

Khartoum la capitale du Soudan et ses 5 millions sont sans électricité. La bouteille d’eau est passée de 200 à 600 Francs Cfa. Pour se déplacer et fuir la capitale, les passeurs exigent 26000 francs. Assoiffés de pouvoir, ivres d’orgueil, le général Abdel Fattah Al-Burhane et son ancien allié Mohamed Hamdane Daglo, chef d’une puissante milice, la force de soutien rapide (Fsr) ont choisi de ne pas s’entendre.

Comme dans un jeu vidéo, Burhane a déclaré dans un message qu’il écraserait son rival dans cette opposition qui a déjà provoqué 500 morts et 4000 blessés selon l’Organisation mondial de la santé (Oms).

Il y a d’un côté l’armée régulière, héritière du régime d’Omar el-Bechir, qui bénéficie d’avantages et, de l’autre, ces mercenaires originaires du Darfour, sans foi ni loi, qui ont réussi à mettre la main sur des ressources importantes du pays avec le trafic d’or et de migrants.

Dans ce contexte, il y a un affrontement existentiel, sous le regard de communautés arabes, et subsahariennes aussi pour savoir qui des deux passionnés de sang, Fattah al-Burhane ou de Mohamed Hamdane Daglo va l’emporter

 

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