Le 13 mai, à la Cérémonie des Molières, à l’occasion de laquelle la profession décerne des prix aux meilleurs acteurs de théâtre, il a commencé son sketch en apostrophant le public d’un « Salut les Blancs ! » Ce n’est pas tout. Une autre séquence qui également s’est répandue sur les réseaux sociaux. C’était il y a deux ans, lors d’une chronique télévisée sur le Festival de Cannes, il avait lancé à l’adresse de Woody Allen et de Roman Polanski : « On est quand même dans un monde où, quand on fait des vannes sur un réalisateur accusé de viol, on doit préciser [duquel on parle] ! »
Du coup cet artiste d’origine cap-verdienne est devenu l’un des humoristes français les plus prisés du moment. Le coup de gueule de Fary contre le manque de diversité dans les milieux du spectacle n’est pas passé inaperçu. Et sa mère a peur que son fils ne devienne come Dieudonné, rejeté par tous.
Aujourd’hui, il ne veut pas non plus devenir le « porte-parole d’une communauté » et réfléchit à un nouveau spectacle qui n’abordera pas le sujet des discriminations.
POUVOIRS MAGAZINE