Un peu d’elle-même, un peu des autres et de leurs combats qu’elle s’approprie avec beaucoup de jeu de mots de rejets des maux, Véronique emporte tout d’elle, de sa culture d’ivoire là où elle promène ses yeux, ses sens olfactifs, ses oreilles gourmandes et insatiables.
Des terres, elle en a foulé, Korhogo et son rouge latéritique, la Corée par procuration avec Maitre Kim martial artiste qui a guidé ses pas au Taekwondo, l’Afrique du sud et le sang noir qui nourrit le sang blanc, l’Angleterre, sol de la langue qu’elle parle, enseigne, lit. Sa Langue. Les Etats-Unis où elle a décroché un prix littéraire. L’Asie qui lui reconnait son talent et la sacre.
Elle fait prétexte de tout pour revenir à la littérature qui devient l’espace de tous les problèmes et donc de toutes les solutions afin de prévenir de tout travers politique. “En compagnie des hommes” son texte sur l’Ebola est de tous les temps, sa “Reine Pokou”, sorti chez Actes sud (grand prix littéraire en 2005) de tous les âges sacrificiels. Comme si ce n’était pas suffisant, elle est artiste picturale pour davantage ouvrir nos esprits dans ce royaume aveugle que nous habitons.
Une plume lourde toujours en mouvement pour partager et transmettre
Pouvoirs Magazine