Les 3 et 4 mars, le sax qui a démarré par la guitare est l’invité chargé de tenir le tribute to Coltrane.
Comment rentrez-vous en contact avec Coltrane?
J’ai d’abord interprété ses œuvres à la guitare sur partition sans le connaître puis j’ai écouté ses albums. Pour moi c’est le meilleur sax de l’ère post bebop.
Coltrane se réclame de Miles. Que représente Miles pour vous?
Miles pour moi est le musicien de bebop qui a amené le hard-bop vers des harmonies et des rythmes plus simples, faciles à accepter par des oreilles non averties.
Que nous réservez-vous pour ce numéro d’Ivoir Jazz night?
Une première partie bebop et une deuxième partie afro jazz avec un Korafola sur des harmonies de Coltrane.
Vous apparaissez comme un mentor pour ces poulains d’Abijazz. Pourquoi vous inscrivez-vous dans la transmission?
Mon apprentissage du jazz à Abidjan a été laborieux par manque de mentors locaux, depuis quelques années que je joue ce rôle je constate une saine émulation auprès des jeunes jazzmen.
Qu’est-ce qu’un bon sax pour vous?
Un bon sax d’abord maîtriser les techniques dans toutes les tonalités puis jouer d’un instrument harmonique comme guitare ou piano pour pouvoir improviser dans plusieurs styles de musique (jazz, africaine, latine etc)
Pouvoirs Magazine