Arrivé hier, l’un des meilleurs percussionnistes de la planète musique est à Abidjan pour le festival “Abidjan capitale de Jazz” qui démarre le 24 février à l’Hôtel Ivoire. Il répond à nos questions.
Pour quelles raisons avez-vous adhéré au projet du festival Jazz “Abidjan capitale du Jazz” d’Oswald Kouamé?
Il n’y a pas suffisamment de grandes rencontres Jazzy, ce qui fait qu’on ne peut pas ne pas réagir spontanément quand une opportunité d’échanges et de travail s’offre à nous. Des projets de ce type, il faut les soutenir. Il y a des gens qui ont de bonnes idées qu’il faut soutenir. J’ai moi même bénéficié de soutien en son temps donc je n’hésite pas du tout quand je suis sollicité aujourd’hui par les plus jeunes.
A quoi doit-on s’attendre ce 24 février à l’Ivoire?
Je n’ai pas envie d’être trop élogieux ou suffisant. Mais j’invite tout le monde à venir écouter du jazz de qualité. Chacun de nous, Oswald et moi évoluons dans des registres différents. C’est la première fois que nous allons collaborer ensemble, mêler nos écritures musicales, nos concepts
La percu et surtout le balafon est un instrument inattendu en Jazz…
Oui mais c’est la tout le charme de la musique surtout quand elle est de recherche. On connait le point de départ mais on n’a aucune idée de la chute, de la destination de nos notes. Plus on se surprend, plus on s’enrichit, plus on joue du jazz. Il faut donner de la force et de la place à l’improvisation. Je sais pouvoir compter sur mon petit frère Oswald. Venez, venez nombreux vous ne serez pas déçu.
Pouvoirs Magazine