Gabon, Eric Joel Békalé:  » Etre devenu ministre ne m’empêchera pas… »

2 ans

La liste des 45 ministres proposés le 9 janvier 2023 par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement : M. Alain-Claude BILIE-BY-NZE comprend le Ministre délégué auprès du Ministre des Transports : M. Eric Joël BEKALE, diplomate, ancien président des écrivains qui a bien voulu accepter de répondre à nos questions

Dans quelles circonstances avez vous appris votre nomination et entrée au gouvernement ?

Je me trouvais à l’étranger. J’avais pris des congés de fin d’année. Les choses ne m’avaient pas été dites clairement la veille. Mais, d’une certaine manière, la puce m’avait été mise à l’oreille. Je m’attendais donc à quelque chose du genre. Mais pas à ce haut niveau. Ce fut donc une surprise des plus agréables lorsque l’information de ma nomination m’est parvenue dans la soirée du lundi 9 janvier. Je me trouvais à un dîner, dans un restaurant parisien, avec des écrivains bien connus: Ananda Devi et Sami Tchak. Ce qui nous a tous réjoui.

Quel est votre sentiment?

Je suis très heureux de cette nomination. Diplomate de formation et de carrière depuis 25 ans, j’étais déjà parvenu à la plus haute fonction de carrière de notre profession : ambassadeur Itinérant, chargé de la Cellule d’Analyse et de Prévision (CAP) et des questions Culturelles. Entrer au Gouvernement m’apparaît donc comme une sorte de récompense et de consécration. C’est l’occasion pour moi de remercier Monsieur le Premier Ministre, Alain Claude Bilie-By-Nze, qui a bien voulu me proposer à SEM. le Président de la République qui m’a accepté. Qu’ils reçoivent, tous deux ici, l’expression de ma profonde gratitude.

Qu’est ce qui a changé ?

En vérité, rien n’a véritablement changé sinon les nouvelles charges. Comme avant, dans toutes les fonctions que j’ai eu tout au long de ma carrière, je continue de travailler avec abnégation et professionnalisme conformément aux textes qui régissent mon Département et aux très hautes instructions de Monsieur le Président de la République. Je me considère comme un ouvrier et partout où il y a un chantier, je me sens à mon aise. C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon. J’attends donc être jugé sur la base de ma compétence et des résultats attendus de moi.

Comment vous organiserez vous pour écrire ? En aurez-vous toujours le temps?

À ce niveau, je crois que je procéderais toujours de la même manière. Quand la muse est au rendez-vous, je n’ai pas d’autre choix que d’écrire. J’écris en tout temps et en tout lieu. Chez moi, dans les hôtels, dans les avions et dans les trains, et même en réunions lorsque ces dernières m’ennuient. Donc, être devenu Ministre ne m’empêchera pas de continuer à écrire et à publier. Par contre, il me sera difficile de concilier mon agenda gouvernemental et celui des rencontres littéraires. Je risque donc d’être de moins en moins visible dans les Salons du Livres et autres Colloques et Conférences.

Le Gabon est au Commonwealth, qu’est ce que cela fait au francophone que vous êtes ?

L’entrée du Gabon au Commonwealth répond à une exigence de l’heure : la diversification de nos partenaires au développement. Entrer dans cette communauté ne nous empêche pas de demeurer dans la Francophonie. Les deux ne s’opposent pas. Bien au contraire, ils peuvent être complémentaires.

Interview réalisée Par ALEX KIPRE

Pouvoirs Magazine

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