A leur début, ils venaient à 10, à Treichville pour se faire entendre au milieu des bruissements indifférents que savent produire les quartiers populaires.
Ils allaient à Cocody Fm, à l’institut Goethe jouer pour devoir se repartir 50000f ou même rien entre 10 personnes.
Elle est loin cette époque et désormais, « Le collectif au nom du slam » qui comme tous les groupes s’est dépeuplé, joue pour des choses sérieuses: l’honneur, la dignité, l’argent.
On ne voit plus vraiment Olili, Agnessan, Philo et bien d’autres. Mais les silhouettes de Bee Joe, L’Etudiant, Kapejik, Lyn des mots Slam Mama, Amee, Nou Bo auxquels il faut ajouter Hélène Becket qui a partagé à l’Institut français la scène avec l’immense Paco Séry, sont toujours là.
Le 3 février, à la Fondation BJKD, ils livreront leur verbe abrasif et se feront entendre des oreilles les plus aveugles. Ce rendez-vous valant 10000f seulement se fera mensuel, tous les premiers Vendredi de mois.
Vous l’avez-vous voulu sortie des livres? La poésie accusatrice parfois, défenderesse à certains moments, dénonciatrice souvent est sur scène, et fait grand bien à l’âme.
Pouvoirs Magazine