Il s’est fait établir son attestation d’identité au centre Oneci du Vallon. Il s’est ensuite rendu au Lycée Ste Marie et s’est fait enrôler. On en aurait pas vu d’autres qu’on en serait bluffé.
Hélas pour l’acteur, le talentueux marketeur on en sait un peu plus désormais de cette 666e ruse. Celle qu’on utilise pour faire croire qu’on n’existe pas, que tout se déroule à notre insu, et qu’on n’en savait rien.
Qu’on nous filme et photographie contre notre bon vouloir. Cette attitude « Tango » est courante chez une race d’hommes, banquiers, financiers, diplomates, administrateurs d’entreprise habitués à tellement gagner, et à exclure les sentiments d’insuccès qu’ils ont alors peur ou atrocement honte de l’échec. Conclusion, il ne se déclare en compétition que quand ils maitrisent l’appareil, quand tout l’arsenal et les garanties autour, tous les signaux de réussite sont au vert.
Hélas dans l’épreuve du pouvoir politique (et non économique ou financier) l’échec et surtout les échecs sont quasi nécessaires. Pour mémoire, la pauvre Côte d’Ivoire à elle toute seule a eu droit au Tango d’Essy Amara, à celui de Billon, de Tanoh, Dans une certaine mesure à celui de Banny et même de Ouattara qui a fini par se jeter à l’eau, seulement après avoir été rejeté et dit « cette loi est inique ». Alors allons aux élections, elles ne sont pas réservées aux nuls.
Pouvoirs Magazine