Les autres étant soit en fuite, soit détenus au Mali, c’est finalement seulement 4 accusés qui devraient être présents aujourd’hui mercredi au procès qui s’ouvre pour traiter de la première attaque survenue le 13 mars 2016 en Côte d’Ivoire et revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Avec un total de 19 morts dont Henrike Grohs, la directrice allemande de l’Institut Goethe à Abidjan, quatre Français, neuf Ivoiriens, un Libanais, une Macédonienne, une Malienne, une Nigériane et une personne non identifiée et des ressortissants européens. Trente-trois personnes de diverses nationalités avaient également été blessées. On se souvient que
« La procédure judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de dix-huit accusés devant le tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre et de complicité desdits faits », a précisé il y a une semaine dans un communiqué Richard Adou, procureur de la République d’Abidjan.
Le refroidissement des relations entre la France et le Mali ne facilite pas les choses car les concepteurs de l’attentat sont basés dans ce pays frère où trois complices des assaillants morts avaient été arrêtés après l’attentat
Pouvoirs Magazine