C’est devenu une tradition sur ce continent, tout ce qui peut symboliser l’épanouissement, l’accomplissement par l’émerveillement et chasser les ténèbres est souvent remplacé par des choses de moindre envergure. L’exemple d’Abidjan perle des lumières est une illustration.
De 2011 jusqu’à récemment, l’on vivait au plus rythme du grand festival de fin d’année.
Les illuminations à cette heure de l’année, pointaient du nez et Abidjan se parait de ses costumes lumineux: les 3 ponts, la place de la République, l’Akwaba de Port-Bouët, les édifices religieux (la cathédrale et la mosquée du Plateau); tous ces espaces se soignaient une toilette. Et le 31 décembre au Palais de la culture, et à l’Hôtel Ivoire c’était l’incroyable 30 un, l’apothéose du festival pour le passage à la nouvelle année. L’événement était retransmis en direct. Depuis 2 ans plus rien, on nous sert des ”chinoiseries”, on fait éclater des pétards en lieu et place de vrais feux d’artifices.
C’est presque honteux d’avoir à régresser de la sorte et de disparaitre. Ce qui était la prunelle des yeux de la Première dame, Dominique Ouattara a disparu et le district s’obscurcit, s’assombrit. Dommage.
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