Peinture: Ulrich Abé,  »Mister café » vend la Côte d’Ivoire autrement

2 ans

Son père et sa mère sont agriculteurs, et consommateurs de café moulu ou autres. Alors c’est tout-petit qu’il découvre le café que sa mère transforme en motif de convivialité.

Le jeune garçon la regarde en distribuer aux voisins et mêmes à ceux qui n’ont rien demandé: les passants. Ulrich Abé a la mémoire pleine de ces instants festifs.

Elève puis étudiant, il a toujours été polyvalent, mais voulait en année de masters d’art et communication proposer des travaux avec-fallait s’y attendre- le café. L’idée surprend. Il insiste avec des tests sur de très grandes surfaces. Il est surpris par la réaction du jury qui bien que difficile, apprécie les pièces.

L’impétrant est rassuré et creuse davantage. Comment ne pas attirer des insectes? Comment éviter ce noircissement? Comment assurer la durabilité? Il réalise que ce soit en temps de chaleur ou de fraicheur, le café fond. En cas de difficulté, il déchire la toile. Ce choix permet de fouetter son orgueil et à le pousser vers l’excellence.

Alors il démarre le concept Art’Boki en 2014 et ses pièces sont faites de contraste, de volume, de lumière etc. Art’Boki est à la croisée de l’art mural (texture), de l’aquarelle (fluidité), de l’empâtement.

Son langage précis aujourd’hui plait à tout le monde. Et invité aux grands rendez-vous des entreprises ivoiriennes (Orange, Cegci, cimenterie ivoirienne, Ola energy, JNCC etc), le jeune homme connaît la notoriété en peignant sa vie, ce qu’il a entendu, ce qu’il a vu, ce qu’il a goûté: le Café qu’il empêche par là-même, de tomber en putréfaction.

C’est de la récupération dans une certaine mesure.

 

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