La télévision nationale n’émet pas depuis que ce vendredi de fin de mois, des coups de feu ont été entendus au Burkina Faso, précisément dans le quartier Ouaga 2000, siège de la junte au pouvoir. Personne ne revendique un coup d’Etat. Ce serait des problèmes strictement corporatistes.
Après avoir bloqué l’accès à des voies principales, quelques militaires exigent la libération de leur chef en prison. Mais l’histoire enseigne que dans ces cas, il y a toujours anguille sous roche, de nouveaux enjeux s’installent.
La posture du Mali et la réaction récente de ses représentants à la tribune de l’Onu, font basculer et le Niger et le Burkina dans de nouvelles formes de combat contre le terrorisme.
Comme arme de combat, il y a désormais la communication. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait promis de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par des attaques jihadistes.
Pouvoirs-Magazine