Si Matamela Cyril Ramaphosa, le président de l’Afrique du sud est absent de la 77e assemblée générale de l’ONU à New-York, s’est parce qu’il doit gérer des urgences dans son pays. L’une d’elles est la coupure intempestive du courant.
A l’exception de Cap Town, toutes les municipalités, les grandes comprises sont privées d’électricité pendant 8 heures par jour. L’une des plus grandes puissances économiques continentales voit l’Eskom, la première des compagnies de production et de distribution d’électricité en Afrique du Sud subir la fuite des cerveaux et être victime de corruption. Les préjudices se situent surtout au niveau des grandes unités industrielles.
Cette perturbation sociale nourrie les ambitions des rivaux internes qui instrumentalisent ce délestage pour annihiler le pouvoir du Président. Ramaphosa doit au mois de décembre prochain être réélu à l’Anc. Au titre des adversaires, on peut citer Nkosazana Dlamini Zuma, 69 ans, nommée ministre de la Planification en 2019 par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, son rival et vainqueur, en décembre 2017, de la course à la présidence du Congrès national africain (ANC).
Pouvoirs-Magazine