Titulaire d’un PhD, Sandrine Kouassi est ingénieur pédagogique et gestionnaire d’établissement scolaire de formation. Elle vit à Washington depuis 24 ans et partage la même date d’anniversaire que Félix Houphouët-Boigny.
Vous êtes enseignante contractuelle. Que faites vous à Abidjan?
C’est exact j’exerce en tant qu’enseignante contractuelle au département des affaires étrangères dénommée Foreign Service institute ( FSI) et je suis consultante dans les écoles publiques locales. Le but de mes séjours Abidjanais est de prospecter afin d’apporter ma pierre à l’édifice en ce qui concerne l’éducation nationale.
Quelle serait la plus-value?
Je dois préciser que le système éducatif ivoirien est solide en substance mais on pourrait bénéficier de certains aspects qu’offre le système américain, par exemple l’avancée technologie, et l’éducation spécialisée. Les besoins en formation technique aussi devraient être une priorité du système ivoirien. De plus nous pourrions incorporer des systèmes de jumelage et des programmes d’échanges entre les deux entités…
Que faire concrètement?
Pallier le manque d’infrastructures et favoriser l’accès à la technologie par une mise en place d’instruction spécialisée et de plans individuels d’éducation en passant par les langues étrangères afin de s’assurer que tous les apprenants reçoivent une instruction adéquate et équitable
Vous rêvez de rendre les apprenants ivoiriens compétitifs me semble t-il
J’aimerai réaliser l’installation d’un établissement secondaire et universitaire qui serait la fusion des deux systèmes éducatifs et qui serait équipé par u e technologie de pointe. Instruire nos apprenants pour les rendre compétitifs au plan international et national… tout en continuant à préparer l vivier de demain dans l’excellence
Est-ce spécial d’avoir la même date d’anniversaire qu’Houphouët-Boigny?
Effectivement comme le premier Président ivoirien, je suis né un 18 octobre. Mais Non Non! Ce n’est plus maintenant. A l’époque où le Président Houphouët-Boigny vivait et j’étais très jeune, mon anniversaire était quasiment une fête nationale. Mais aujourd’hui le 18 octobre est presqu’un jour banal pour les Ivoiriens mais pas pour moi. Je continue de profiter de cette chance supplémentaire que Dieu m’offre.
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