Invitée par l’Université de San Pedro, Kaba Nialé, ministre du plan et du développement y était à l’Université de la cité portuaire pour animer une conférence autour du thème : ” Femmes leaders dans un pays émergent”.
Elle en a profité pour juger de paradoxal que les femmes qui représentent 50% de la société soient sous représentées au niveau des instances de décisions, de l’accès aux ressources et aux finances. Une inégalité qui perdure à cause des mentalités, de la perception de la place de la femme dans la société, ainsi que du rôle traditionnel qui lui est attribué, malgré l’évolution de la vie.
“Se passer de la femme, c’est se passer de la moitié du potentiel humain” a t-elle dit. La ministre a souhaité la prolifération des clubs genre qui sont des cadres de réflexion susceptibles de faire bouger les lignes et changer la donne. C’est ce qui justifie les activités de la Direction des œuvres universitaires de la vie associative et du genre (Douvag).
L’un des points majeurs du programme de la Douvag est la thématique de l’égalité du genre avec un accent particulier sur le leadership féminin et l’autonomisation de la femme. La Douvag entend étendre son action dans toutes les universités.
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