A la base, ce sont des atalakus, des onomatopées dans lesquels il faut donner de la voix, monter la voix. Comme dans le texte “Ils sont où ?” allusion faite aux détracteurs qui pensaient que le jeune artiste ne réussirait pas à s’imposer.
Ou encore à ceux qui ont fait de fausses promesses. Comme aussi dans le texte “Débordement” Safarel est toujours conscient de n’être pas un vrai chanteur à voix douce alors il joue sur d’autres cordes. La qualité des clips par exemple qui coûtent chers. “Je dépense 10 millions environ par clip” vérité de l’artiste que les fans et le public ont consommé avec beaucoup de réserve.
Il joue aussi des clashs comme son invitation lancé aux artistes à s’engager dans cette lutte contre la cherté de la vie car ce sont les activités des artistes qui sont menacées par cette cherté d’internet en série, il en joue pour s’imposer comme le Poutine du coupé décalé.
Il en a joué pour se faire passer pour plus courageux que Ariel Sheney qu’il a traité de tous les synonymes de lâche.
Le passage au récent 15e Femua de Safarel a permis de découvrir lors de son 5e concert de sa carrière, un animateur de talent qui marche dans les pas d’Arafat DJ.
Pourtant les débuts étaient difficiles car ni sa mère directrice d’école, ni son père des forces de l’ordre n’étaient disposés pour laisser leurs fils embrasser une carrière artistique perçue comme réservée aux épaves de la société.
Safarel Obiang à l’état civil Bastien Junior a commencé par le mannequinait la chorégraphie, la danse, avant d’entamer le chant avec en soutien, Beby Philippe. Surnommé Papa na concept du fait du nombre important de concepts qu’il initie, il est depuis quelques années, l’un des artistes ivoiriens les plus prometteurs du Coupé décalé. Depuis 2008, il compte jusqu’à aujourd’hui 15 singles à son actif avec la moitié en tubes.
POUVOIRS MAGAZINE
