En créant son parti le mouvement des générations capables (Mgc), Simone Gbagbo prouve qu’elle s’assume en tant qu’alternative de l’opposition et de la gauche ivoirienne.
Le paradoxe est qu’elle est frappée, elle aussi, par la loi de limite d’âge à la présidentielle.
Elle n’est plus la femme de Gbagbo lequel a demandé le divorce ; elle n’est plus dans le tandem ; elle n’est plus Fpi, pas Ppa-Ci non plus. Mais garde le nom à forte résonnance Gbagbo. Pour une raison simple : elle aime son ami, mari, compagnon, partenaire… L’environnement affectif accompagne toujours ses déclarations, ses choix, ses omissions, ses silences. On la sent prête à affronter tous les hasards, toutes les tentatives d’humiliation et à continuer à incarner ce que son homme a toujours aimé en elle, ce qui le séduit profondément, à savoir son intelligence, son abnégation, sa résilience et sa sérénité politique.
En continuant la lutte, elle renforce sa place dans le cœur de cet historien qui sait bien ce que l’on retient des nations.
Pouvoirs-Magazine