Les pluies d’hier et avant-hier ont fragilisé Grand-Bassam qui est confronté à des défis.
L’ex capitale ivoirienne doit faire face à une série de défis pendant les saisons de pluie. Allant des risques d’inondation et d’érosion à des impacts économiques et sanitaires.
L’an dernier c’était pareil. Des quartiers ont été sous les eaux.
Pour atténuer ces risques, il faut anticiper. Il est crucial de mettre en place des infrastructures adéquates, des plans de gestion des risques et des programmes de sensibilisation. Une préparation et une adaptation efficaces va aider à protéger les communautés côtières. Et à maintenir la résilience face aux aléas climatiques.
Au quartier Congo, la pluie est tombée toute la nuit du jeudi. Avec plusieurs séquences de pluie dans la même journée de jeudi et toute la nuit ponctuée de vents. Et également hier vendredi toute la journée.
Quelques personnes ont quitté momentanément leur maison. Un déménagement provisoire.
La cité ADO, Modeste, Petit Paris sont un peu touchés.
Mais les quartiers les plus touchés sont Odoss qui l’an dernier avait connu des averses, Congo, et Mockeyville.
Les précipitations abondantes de jeudi et vendredi ont saturé les sols. Et augmenté le risque de glissements de terrain, surtout dans les zones côtières escarpées.
On constate des glissements de terrain qui endommagent les routes, les bâtiments, les réseaux de services publics.
Toute chose qui nécessitera des efforts de reconstruction coûteux.
Ce qui est certain et dommage à la fois c’est la réduction significative du nombre de touristes. Or l’économie locale dépend fortement de ce tourisme.
Toutes les activités de plein air, les excursions et les événements sont annulés. Ou reportés dans le meilleur des cas en raison du mauvais temps.
Pire, ce sont les risques de maladies Hydriques. Les inondations pourraient contaminer les sources d’eau potable, augmentant le risque de maladies hydriques telles que le choléra et la typhoïde. Et les eaux stagnantes créent des conditions idéales pour la prolifération des moustiques. Augmentant le risque de maladies comme le paludisme et la dengue
JM AHOUSSY
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE
