La loyauté paie. Des sources concordantes, racontent que le jeune Abdoulaye Diallo était manœuvre dans la plantation du tout Président de la République ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny.
A Yamoussoukro, le Président faisait suivre ses travaux d’exploitation agricole par un Français.
Ce dernier rentré chez lui pour régler un problème de famille, a laissé le poste vacant. Le président cherchant en vain quelqu’un pour le remplacer tombe sur Abdoulaye Diallo, le seul qui savait lire et écrire même s’il avait eu une scolarité très modeste et sans prétentieux. Le président lui donne 10 millions pour régler et gérer la paie et l’ensemble des dépenses inhérentes aux multiples plantations de Café Cacao qu’il possède. Diallo effectue les dépenses et revient tout compte fait avec un montant restant de 5 millions 500 milles.
Agréablement surpris par la loyauté et la probité du jeune travailleur, il en fait son homme de confiance à qui il confie davantage de tâches. Extrêmement alerte, servi par un flair d’homme d’affaire, humble, rarement endimanché, le jeune prend pour épouse une femme baoulé sachant que ce choix plairait à son mentor. Il gère quelques biens et s’occupe du concessionnaire automobile Premoto pendant plusieurs décennies. L’homme fait fortune dans l’ombre d’Houphouët-Boigny.
Comme son mentor, il transforme son village Djekanou en une coquette ville avec des animaux rares, des fermes qui séduisent le visiteur. Il s’intéresse à la gestion de football et anime le Stella club. C’est de lui que son fils tient sa passion du foot qui le portera à la tête de la Fif. Des sources concordantes le tiennent pour détenteur du 1/5 ou du 1/4 du Patrimoine foncier de la capitale politique de la Côte d’Ivoire.
Toute la ceinture entre la basilique et les bandes de maison de même que le siège du sénat lui appartiendrait. Que son âme repose en paix.
Pouvoirs Magazine
