Burkina-Côte d’Ivoire : une guerre de dupes

5 mois

Ibrahim Traoré Président du Burkina a accusé la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara de l’attaquer et d’entretenir les rebelles Burkinabè.

« Nous nous sommes Burkinabé, nous préférons mourir dans la dignité que de négocier les conditions de notre esclavage. Ce n’est pas bon de négocier avec les terroristes (…)

Les Ivoiriens et Burkinabé détenus de part et d’autres des pays sont des incidents mineurs. Retenez que nous sommes en guerre avec la Côte d’Ivoire » a soutenu le Capitaine Traoré

Ces accusations graves rappellent à plus d’un titre, celles que du gouvernement ivoirien d’il y a 20 ans. A cette époque via Boga Doudou, porte-parole, la Côte d’Ivoire accusait le Burkina Faso d’être la base arrière d’une rébellion.

Jusqu’à ce que Blaise Compaoré affiche et affirme son soutien ouvert.

L’histoire se répète.

La différence est que cette fois-ci, ces conflits ont une saveur de géopolitique internationale

On présente la Côte d’Ivoire comme étant le pré carré français qui résiste au basculement vers la Russie. Et le Burkina lui compte et s’appuie sur la Russie.

Et l’animosité des puissances déteint sur les rapports entre les deux pays qui se livre une guerre de dupe, un conflit par procuration.

Les deux frères africains sont sociologiquement liés car le nord de la Côte d’Ivoire représente le sud du Burkina.

Nous sommes donc dans une situation où des populations non mais des gouvernants si, se livrent à une rivalité. Et à une guerre visiblement dénuée de sens. Elle n’apporte aucun bénéfice réel ni à la Côte d’Ivoire, ni au Burkina Faso. Une chose est évidente les belligérants sont manipulés et trompés dans le cadre de ce conflit, sans réellement comprendre les enjeux ou les motivations sous-jacentes.

Aucun avantage tangible ou bénéfique aux deux pays. Il s’agit d’une rivalité basée sur des motivations superficielles ou des intérêts mal définis. Elle est bien visible avant la question des 49 soldats qui a permis de comprendre mieux, orchestrée et encouragée par des acteurs externes. Ces derniers cherchent à diviser et à affaiblir les parties impliquées pour servir leurs propres intérêts.

Quelque part le Président ivoirien a beau jeu de garder le silence.

JULEIN BOUABRE

photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

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