On casse les barrages, le port de San-Pedro prend un coup

1 mois

Des barrages illégaux démantelés à Morondo et sur l’axe Soubré-Daloa par l’Observatoire de la fluidité routière.

Cette mission de répression visait à lutter contre les entraves à la facilitation du transport sur le corridor économique PR8.

En mai, une mission d’étude a révélé 53 barrages routiers non officiels, au lieu des 10 connus. Cette situation a entraîné une baisse des activités portuaires à San Pedro, particulièrement avec le Mali, impactant gravement le tonnage.

« Ces tracasseries routières ont causé une baisse des activités du port de San Pedro », déplorait Siaka Konaté, chef de mission à l’OFT. Les opérateurs économiques maliens se détournent du port de San Pedro, préférant des ports concurrents au Sénégal ou au Togo.

Mohamed Kouyaté, représentant le directeur général, a constaté que la compétitivité du port dépend de la fluidité sur cet axe stratégique. Ils ont sensibilisé le corps préfectoral sur les enjeux du transport pour les régions concernées.

On a sensibilisé les forces de l’ordre, sur tout l’axe San Pedro-Nigouni, à l’importance de la facilitation du transport pour le développement économique.

En janvier 2003, les chefs d’États de la CEDEAO ont adopté un programme régional pour la facilitation des transports inter-États. Ce programme vise à faciliter les mouvements transfrontaliers, selon le protocole de la libre circulation des personnes et marchandises.

On a identifié le corridor Bamako-Zantiébougou-Boundiali-San Pedro, intitulé Programme routier 8 (PR8), comme un outil clé pour l’intégration économique des pays de la région.

Sous la coordination de l’AGEROUTES, l’OFT a mené des actions pour sensibiliser sur les mesures de facilitation du transport. Une mission de collecte de données en décembre 2023 a identifié les principaux obstacles à la fluidité routière.

Les facteurs négatifs identifiés incluent l’état dégradé de la route, le racket et la prolifération des barrages routiers. Notamment sur le tronçon San Pedro-Kani.

L’OFT, en complément des travaux d’AGEROUTES, a donc mené cette mission pour réprimer les tracasseries routières. Lesquels impactent négativement le transport.

photo:dr

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