Décédé le 15 avril, Diabis inhumé cet après-midi au cimetière de Bingerville
Ils étaient tous là à la morgue de Bingerville qui jouxte l’hôpital général pour dire un dernier adieu à leur frère à qui ils étaient liés depuis 1994, le début de l’aventure humaine Mimosifcom. Jean-Marc Guillou, Baki, Didier Doh, Aruna Dindané, Romarick Ndri, Tony Koutouan, Né Marco Lolo Igor assis en face de la famille et des Imam lesquels ont pris la parole pour falsifier le chagrin et le rendre supportable.
La salle était pleine et certains autres académiciens étaient debout comme Charlton, Markof en activité au Mali où ils ont ensemble passé de bons moments.
Comme aussi Patcheco, Zézéto, Cissé Sékou, Eboué Emmanuel, Lato Crespino, Siro, Zokora Maestro et les pensionnaires de l’Académie de Djekanou où officiait Diabis.
Après les Imams, la parole a été donnée à Alain Gouaméné qui a raconté avec minutie la circonstance inattendue de la mort de Diabis avec qui il venait de discuter et qui est décédé sous ses yeux et sous ceux des autres impétrants de la licence d’entraineur qu’encadraient les membres de la Dtn.
A sa suite, Baki, le faciès des jours de tristesse, tripoté par le chagrin, ligoté par la douleur, il a cherché ses mots et n’a pas hésité à confier à Aruna venu à sa rescousse au micro lui porter mains fortes : « C’est dur, c’est chaud »
La famille a ensuite convergé au cimetière pour ensevelir le corps du frère de l’ami, du confident.
Tout le monde s’est dirigé au domicile de la famille à la pharmacie Jules Verne. Là-bas, les proches et les membres de la communauté ont prié pour le défunt et organisé des rassemblements pour réciter des sourates du Coran et des invocations pour la paix de l’âme du défunt. La famille et les amis ont tenté des dons et des actes de charité en mémoire du défunt, comme un moyen d’honorer sa mémoire et d’obtenir des bénédictions pour son âme.
AK
POUVOIRS MAGAZINE
