L’opposition critique la liste électorale, pourtant elle a permis l’élection de Soumaila Bredoumy, député du PDCI.
Cette même liste, on a battu Monsieur Kafana, candidat du RHDP.
Grâce à cette liste, le PDCI a remporté les mairies de Marcory, du Plateau, et celle de Port-Bouët.
C’est aussi cette liste qui a permis au secrétaire exécutif du PDCI de devenir maire à Port-Bouët.
Il faut aborder ces débats électoraux avec sérénité, responsabilité et respect pour les institutions démocratiques existantes.
Le processus électoral actuel prévoit que toute anomalie peut être contestée devant la CEI ou la justice.
L’opposition ne présente pas de preuves concrètes ; elle préfère la propagande, l’agitation, et les accusations sans fondement.
Il est important de rappeler que cette liste électorale repose sur des bases définies dès 2006 et 2008.
C’est Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, alors Premier ministre, qui ont pris des décisions concernant cette liste.
Ils ont autorisé certains requérants à s’inscrire, même avec des informations incomplètes, via une note circulaire.
Toutes ces décisions avaient été prises en accord avec les représentants officiels de l’opposition d’alors.
Aujourd’hui, la CEI compte 18 membres ; le RHDP n’en détient que 3 dans cette configuration institutionnelle.
Il faut dire aux adversaires frileux que les élections se gagnent dans les urnes, pas par suspicion.
Ce n’est pas la Commission électorale indépendante qui décide des vainqueurs, mais les suffrages exprimés librement.
Moi-même, j’ai été élu trois fois : deux fois député et une fois président du conseil régional.
Refuser d’aller aux élections, organiser des campagnes de diversion, c’est fuir le débat démocratique et citoyen.
L’opposition avait demandé l’intégration de Laurent Gbagbo sur la liste électorale. On a donné une réponse institutionnelle.
Au dialogue politique, nous avons dit clairement : plus d’impunité, référez-vous toujours aux institutions compétentes.
Le PPA-CI, était inexistant à l’Assemblée nationale. On l’a intégré conformément aux exigences de l’opposition à ce moment.
La loi a permis au PPA-CI d’avoir un représentant à la CEI, comme demandé lors du dialogue politique.
À aucun moment, lors des échanges, ces partis n’ont remis en cause la CEI ou ses membres.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE