Le gouvernement ivoirien avertit qu’un enseignant absent à partir du 7 avril 2025 sera considéré comme démissionnaire.
Le ministre Anne Désirée Ouloto a précisé que cette mesure respecte le statut général de la Fonction publique, visant ainsi à garantir le bon fonctionnement des services publics. En effet, chaque agent public doit être présent à son poste pour assurer ses responsabilités envers la nation.
Il félicite également les fonctionnaires n’ayant pas participé à cette tentative de perturbation de l’éducation des enfants. Le gouvernement souligne que ce mouvement met en péril le droit fondamental des enfants à une éducation de qualité, essentielle pour leur avenir et pour celui du pays.
La qualité de l’éducation doit primer sur les revendications ponctuelles.
Le gouvernement lance donc un appel à la responsabilité et au civisme des instigateurs de cette grève. Il les invite à retourner aux négociations et à ne pas sacrifier l’avenir des jeunes générations pour des intérêts personnels. En outre, il rappelle que des solutions peuvent être trouvées par le dialogue, sans compromettre les intérêts de la population.
Depuis le jeudi 3 avril, les syndicats IS-MENA et IS-METFPA ont déclenché une grève de 48h. Ils réclament des primes pour les agents du secteur Éducation/Formation et annoncent la poursuite de ce mouvement. Le gouvernement reste ouvert au dialogue, mais insiste sur la nécessité de maintenir la continuité des services publics pour le bien-être de tous.
MARIE GNIALET
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POUVOIRS MAGAZINE