Aujourd’hui, le 25 février, célébrons un homme dont l’engagement pour le cinéma et la culture fait rayonner la Côte d’Ivoire.
Discret, courtois, vertueux, Yacouba Sangaré, un journaliste passionné et déterminé, fête un anniversaire empreint de lumière. Depuis des années, il a œuvré dans l’ombre pour la création du CNA CI, un combat qui a fait éclore des fruits précieux.
Diplômé en mathématiques, Yacouba s’est lancé dans une quête inlassable de connaissance en journalisme. Décrochant une licence, puis un BTS, avant d’obtenir un Master professionnel. Il est ensuite honoré par des prix prestigieux, notamment le Prix Ebony, en 2017, pour sa lutte contre l’immigration clandestine. Sa plume rigoureuse, l’a propulsé au quotidien Le Patriote, où il est aujourd’hui rédacteur en chef adjoint et chef du service culture.
Critique de cinéma passionné, Yacouba occupe également une place importante au sein de la Fédération africaine de la critique cinématographique (FACC). Il en est le vice-président. Il préside également Ciné Connexion, une association dédiée à la critique cinématographique ivoirienne. Un homme de terrain, il coordonne avec brio le festival Ciné Droit Libre à Abidjan qui sensibilise aux droits humains à travers le cinéma.
Son engagement dans le secteur cinématographique est sans égal.
Passionné par le 7e art, il est devenu, par son abnégation et sa détermination, le premier responsable du CNA CI. Il porte en lui une vision profonde de la renaissance du cinéma ivoirien. Conscient des défis mais aussi des avancées tangibles. « Le secteur vit un frémissement », dit-il, reconnaissant les progrès réalisés dans la réouverture des salles. Et la production cinématographique. Cependant, il souligne aussi les obstacles persistants, notamment l’insuffisance de salles de cinéma. Un frein majeur pour l’industrie du cinéma en Côte d’Ivoire.
Dans ses propos, Yacouba exprime clairement la nécessité de donner à la Côte d’Ivoire les moyens de renouer avec une véritable industrie cinématographique. Malgré les défis, son optimisme ne faiblit pas. Il rêve d’une Côte d’Ivoire où le cinéma se déploie en pleine floraison, où la passion du grand écran prend racine et où les opportunités de financement abondent.
Aujourd’hui, en cette journée spéciale, nous lui adressons tous nos vœux les plus chaleureux et sincères. Que sa passion continue de guider les générations futures, et que son engagement dans la culture et le cinéma soit un phare brillant dans l’obscurité. Joyeux anniversaire à toi, frère Yacouba, un homme qui façonne la culture. Bâtit des ponts et œuvre sans relâche pour un cinéma ivoirien plus vivant et plus fort.
AK
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
