Le professeur Franklin Nyamsi a donné des conseils à Arthur Banga, professeur d’histoire et chroniqueur sur NCI.
Il lui a recommandé de prendre du recul par rapport à ses engagements publics. En particulier lorsqu’il défend des positions douteuses. Il a averti que les peuples du Mali, du Niger, de Guinée et du Burkina Faso ont une mémoire historique remarquable. Et qu’Arthur devrait éviter de servir d’instrument aux intérêts étrangers. Il a insisté sur le fait que la France, en particulier, cherche à manipuler certains Africains à son profit. Et a conseillé à Arthur de ne pas se laisser instrumentaliser.
Le professeur Nyamsi a exprimé sa déception, en lui conseillant d’être un « docteur des preuves ». C’est-à-dire d’étayer ses propos par des faits solides. Selon lui, l’Université de Côte d’Ivoire l’a formé pour être rigoureux et scientifique. Et il lui a demandé d’honorer son institution en évitant des discours non fondés. Il a précisé qu’il ne remettait pas en cause ses choix politiques.
Mais dénonçait la manière dont il abordait les débats publics.
En particulier ses réponses lors d’interviews, qui semblaient trop superficielles et répétitives.
Le professeur Nyamsi a également critiqué le manque de substance dans les interventions publiques d’Arthur Banga. Le comparant à d’autres figures du régime actuel qu’il considère comme médiocres. « Quelle différence y a t-il entre Kandia Camara et toi? » Il lui a demandé de creuser ses réflexions et de donner du poids à ses propos. Afin de sortir de la superficialité.
Selon lui, en adoptant cette attitude, Arthur Banga pourrait élever le niveau du débat public. Et apporter de vraies contributions à la politique ivoirienne.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
