Doropo : Lancement des comités de veille de la noix de cajou en 2025

9 mois

Le Conseil Coton-Anacarde (CCA) a organisé, vendredi 14 février 2025, une rencontre stratégique dans la préfecture de Doropo, marquant une étape essentielle.


Cet événement visait à mobiliser tous les acteurs engagés dans la filière cajou. Pour assurer une campagne de commercialisation efficace et transparente.
Cette initiative du CCA s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue des mécanismes encadrant la filière. Véritable pilier de l’économie locale.
En présence du corps préfectoral, des producteurs et de divers représentants de la filière, on a abordé plusieurs thématiques essentielles.
Les discussions ont notamment porté sur le bilan des activités que le comité de veille a menées durant la précédente campagne commerciale.
L’objectif était aussi d’identifier les nombreuses difficultés rencontrées. Et de proposer des solutions pragmatiques pour optimiser les opérations futures.


Le président des délégations régionales du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Mamadou Doumbia, a insisté sur cette nécessité absolue.

Le délégué régional du Conseil Coton-Anacarde du Bounkani, Mamadou Koné, a mis en lumière plusieurs défis. Entravant la filière anacarde actuellement.
Parmi ces obstacles, il a mentionné la fuite des produits vers les pays voisins. Nuisant gravement à l’économie nationale et locale.
D’autres défis majeurs incluent la traçabilité et la transparence des flux, des enjeux cruciaux. Pour garantir une meilleure gestion de l’anacarde.
L’insécurité croissante dans certaines zones de production constitue aussi une préoccupation majeure. Limitant l’accès aux marchés et infrastructures essentielles.
Il a également souligné l’état dégradé des routes, qui rend l’acheminement des récoltes extrêmement difficile. Causant d’importantes pertes économiques.
Le manque d’entretien des parcelles nuit fortement à la qualité de la production. Réduisant les rendements et affectant les revenus des producteurs locaux.
Ainsi, des actions concrètes doivent être mises en œuvre. Pour garantir une commercialisation efficace et rentable de la noix de cajou ivoirienne.

Les producteurs ont été sensibilisés sur les bonnes pratiques à adopter lors de la récolte et du post-récolte des noix brutes.
Le respect des normes de ramassage, séchage, triage et stockage est indispensable. Pour préserver la qualité et garantir une meilleure commercialisation.
Concernant la campagne précédente, la production d’anacarde dans le département de Doropo a connu une baisse alarmante par rapport aux années précédentes.


En 2025, elle s’est établie à seulement 2 040 tonnes, contre 5 198 tonnes en 2023, marquant une chute significative.


Cette diminution de plus de 50% suscite de vives inquiétudes parmi les acteurs du secteur et appelle à des mesures urgentes.

Pour mieux encadrer la commercialisation, le président des délégations régionales du CCA, Mamadou Doumbia, a rappelé certaines obligations réglementaires essentielles.
Chaque acteur impliqué dans l’achat et l’exportation de l’anacarde doit impérativement être identifié et disposer des autorisations nécessaires.
Les acheteurs et exportateurs doivent posséder un agrément en règle. Garantissant leur conformité avec les exigences du marché ivoirien et international.
Tous les pisteurs opérant dans la filière doivent également disposer d’une carte de pisteur officielle.
En plus de cela, ils doivent impérativement utiliser des reçus d’achat.  Ainsi que des fiches de transfert pour le transport sécurisé.
Ces mesures visent à limiter la fraude, assurer une traçabilité accrue et garantir un meilleur contrôle des flux commerciaux de l’anacarde.

Le préfet du département de Doropo, Tohoury Paulin Martial Okou, a encouragé les acteurs à lutter activement contre la chute de la production.


Il a insisté sur l’importance de signaler toute activité frauduleuse et de collaborer avec les forces de l’ordre locales.


Il a également appelé les autorités sécuritaires à redoubler de vigilance pour lutter efficacement contre la fuite des produits vers l’extérieur.
Les acteurs doivent s’engager collectivement pour dynamiser la filière et garantir une campagne 2025 plus prospère que les précédentes.
Cette rencontre marque officiellement la relance des activités du comité de veille, dont les missions restent essentielles à la filière.
Il assurera la supervision des opérations de commercialisation et la sensibilisation des producteurs aux bonnes pratiques à adopter.

Le prix bord champ du kilogramme de l’anacarde pour la campagne 2024-2025 a été fixé à 425 FCFA en Côte d’Ivoire.
Ce tarif marque une augmentation significative de 150 FCFA par rapport à la campagne 2023-2024, où il était fixé à 275 FCFA.
Cette revalorisation vise à encourager les producteurs, stabiliser le marché et renforcer la compétitivité de l’anacarde ivoirien à l’international.

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