19 janvier: 1 an après le départ d’un serviteur divin : hommage à l’Abbé Ayé Angbo Etienne Jeannot

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Le 19 janvier 2024, le ciel a accueilli un des siens, un fervent serviteur du Christ, l’Abbé Ayé Angbo Etienne Jeannot.

Aujourd’hui, un an plus tard, son départ résonne encore dans les cœurs de ceux qui l’ont connu. Cet homme de foi, d’amour et de dévouement a consacré sa vie à Dieu et à son prochain. Et ce chemin spirituel l’a mené à s’engager pleinement dans le service divin. Né le 26 décembre 1974 à Bingerville, il a vu le jour dans une famille modeste avec en partage la fratrie utérine de Jean Pierre, Eric… Mais son destin était tout tracé : servir son Créateur et guider les âmes vers la lumière divine.

Sa vocation a émergé dès son plus jeune âge. Et il a fait ses premiers pas dans la foi à l’école catholique de Bingerville. Il y a forgé les premières bases de sa relation avec Dieu. Ce furent ensuite les bancs du petit séminaire Saint-Augustin de Bingerville.

Puis du séminaire de Yopougon, où il a approfondi sa compréhension de la parole divine. Au fur et à mesure, sa soif de savoir et d’approfondir la théologie le mena au séminaire d’Abadjin-Kouté. puis à celui d’Anyama, où il s’immergea dans la philosophie et la théologie. Finissant par recevoir l’ordination sacerdotale le 14 janvier 2006.

Son passage au sein du clergé catholique ivoirien a été marqué par une lumière éclatante. L’Abbé Jeannot était un homme de grande foi, un homme de prière, un véritable guide spirituel. À chaque paroisse où il a servi, son engagement, sa bienveillance et son écoute attentive ont marqué les âmes.

À Saint Joseph de Bonoumin, à Sainte Cécile des II Plateaux, à Notre-Dame du Perpétuel Secours à Treichville, sa silhouette imposante en soutane était un repère de consolation et de sagesse.

inhumation

Il portait la parole divine avec un amour infini, et chaque fidèle, qu’il rencontrait, ressentait la chaleur de son cœur pur et dévoué.

Mais c’est à la paroisse Don Orionne de Belle-Ville Anyama, en tant que curé, que son empreinte spirituelle fut la plus marquante. Son leadership, empreint de douceur et de fermeté, apportait une paix profonde à tous ceux qui croisaient son chemin. Chaque parole qu’il prononçait semblait être une prière vivante, un souffle divin pour apaiser les douleurs et les âmes tourmentées. Son charisme spirituel ne résidait pas seulement dans ses homélies, mais dans sa manière d’être : son regard bienveillant, ses gestes pleins de tendresse, et sa capacité à comprendre les souffrances cachées de ses paroissiens.

À travers ses années de service, l’Abbé Jeannot a su semer des graines de foi et d’amour dans chaque cœur. Son travail n’était pas simplement un devoir : il était une vocation sacrée. Ses paroissiens se souviennent de lui comme d’un père spirituel, un homme d’écoute et de compassion, toujours disponible, toujours présent. Il ne se contentait pas de guider les âmes, il les nourrissait de la parole de Dieu, les réconfortait dans leurs épreuves et les élevant dans la lumière divine.

Mais comme la vie est éphémère et que la mission sur terre est parfois achevée plus tôt que l’on ne le souhaiterait, l’abbé Jeannot a dû rendre son dernier souffle en 2024. La maladie, cet ennemi insidieux, l’a rapproché de son Créateur, comme un fleuve qui guide lentement mais sûrement vers la mer.

C’est ainsi qu’après avoir accompli sa mission ici-bas, il a quitté ce monde.

Mais il reste, à jamais, une étoile brillante dans le ciel des justes.

Les paroissiens, les amis, la famille, tous ceux qui l’ont connu, se sont retrouvés dans une douleur partagée. Mais aussi dans la foi qu’il est désormais dans la paix éternelle du Seigneur. Comme le dit la Sainte Écriture, « bienheureux les serviteurs fidèles ». Et l’Abbé Jeannot a été l’exemple même de cette fidélité. En servant Dieu et son prochain avec une humilité qui marquera les générations à venir.

Un an après son départ, une messe sera célébrée en son honneur à la paroisse Saint-Augustin de Bingerville. Demain dimanche 19 janvier 2025, à 10 h 30. Cette célébration sera suivie d’un moment de recueillement. On déposera des gerbes de fleurs sur sa sépulture. Symbolisant l’amour, le respect et la reconnaissance éternelle de tous ceux qu’il a touchés. La lumière de son âme continue d’éclairer les cœurs de ceux qui l’ont aimé. Et qui, aujourd’hui encore, prient pour lui.

Que le nom du Seigneur soit béni pour avoir donné à son Église un tel serviteur. Que sa mémoire demeure à jamais vivante dans nos prières et nos cœurs. Son passage parmi nous, bien que bref, fut un témoignage puissant de la foi, de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Son héritage spirituel perdurera à travers les générations. Et son exemple continuera d’inspirer ceux qui cherchent à suivre la voie du Christ

FRANCK ATTE

photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

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