Football et sa gestion: 2,7 milliards pour la réhabilitation du centre technique de national football

4 mois

Le jeudi 16 janvier à 10 heures, la cérémonie de la pose de la première pierre du centre technique national de football se déroulera à Bingerville.

Marquant ainsi le début d’un projet ambitieux pour le développement du sport en Côte d’Ivoire. Ce projet comprend la réhabilitation d’infrastructures existantes et la construction de nouveaux bâtiments, pour un coût estimé à près de 2,7 milliards de CFA. Un investissement important pour le pays, avec l’objectif de moderniser et de renforcer la capacité technique du football ivoirien.

Le président de la CAF (Confédération Africaine de Football), ainsi que son secrétaire général, sont attendus pour l’occasion. Aux côtés du secrétaire général de la FIFA. Ces personnalités internationales témoignent de l’importance de cet événement pour le football africain et mondial. Cependant, une question mérite d’être soulevée : le terrain sur lequel ce centre est construit ne leur appartient pas. En effet, la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) a cédé une parcelle de ses propriétés pour permettre ce projet. Ce détail soulève des interrogations sur la viabilité à long terme de cette initiative et sur la question de la propriété foncière.

Bien que ce projet soit de grande envergure, certains estiment qu’il pourrait être excessif pour une réhabilitation.

Laquelle vise à améliorer des infrastructures déjà partiellement rénovées.

En effet, on avait réalisé des travaux importants dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2023. Et la question se pose : est-il vraiment nécessaire de dépenser une telle somme pour une nouvelle restauration. Ou serait-il préférable de privilégier une solution plus simple et moins coûteuse ?

L’ampleur de l’investissement soulève également un autre débat concernant la gestion des ressources publiques. Dans un contexte où de nombreux secteurs nécessitent des financements pour répondre aux besoins urgents de la population, cet investissement dans une infrastructure spécifique semble disproportionné. Par rapport à d’autres priorités nationales. De plus, dans la perspective de rentabilité, l’impact direct de cette infrastructure reste à évaluer.

Ainsi, bien que l’intention derrière ce projet soit louable, il est légitime de se demander si cette initiative est la meilleure option. Ou si des choix plus pragmatiques et moins coûteux auraient pu être envisagés pour répondre aux besoins du football ivoirien. Tout en prenant en compte les réalités économiques du pays.

DESIRE THEA

photo:dr

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