Le gouvernement ivoirien, par l’intermédiaire de son porte-parole, Amadou Coulibaly, a fermement démenti toute correspondance officielle de l’ONU.
Le gouvernement ivoirien, par l’intermédiaire de son porte-parole, Amadou Coulibaly, a fermement démenti toute correspondance officielle de l’ONU. Ce démenti intervient après des informations selon lesquelles l’Organisation des Nations Unies aurait envoyé une lettre au gouvernement ivoirien. Demandant la réinscription de l’ex-président Laurent Gbagbo sur la liste électorale en vue de la présidentielle d’octobre 2025.
M. Coulibaly a précisé, lors du compte rendu du premier conseil des ministres de l’année, que le gouvernement n’avait pas reçu de lettre officielle de l’ONU. « Nous attendons toujours cette lettre, si quelqu’un la possède, il peut me la transmettre.
On ne m’a pas informé de sa réception ». A-t-il déclaré, réfutant ainsi les affirmations de Laurent Gbagbo.
L’ex-président Gbagbo, lors du Comité central du PPA-CI, a affirmé que l’ONU avait écrit au président Alassane Ouattara. Selon lui, la lettre de l’ONU suggérerait, de manière implicite, que son nom soit réinscrit sur la liste électorale, afin qu’il puisse participer à la prochaine présidentielle. Il a ajouté que l’ONU envisagerait même d’envoyer une mission à Abidjan pour discuter de cette question.
Laurent Gbagbo avait été radié de la liste électorale ivoirienne après sa condamnation à 20 ans de prison. Pour son rôle dans le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011.
Une décision qui avait suscité une forte controverse au sein de l’opinion publique ivoirienne. Bien qu’il ait été acquitté en 2019 par la Cour pénale internationale, son nom reste encore exclu de la liste électorale pour les futures élections
ETHAN .GNOGBO
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pouvoirs magazine