DR Sako propose une analyse; « Ouvrons bien les yeux, le RHDP a déjà sorti le son du show 2025 ! » dit-il
Augmentations de salaires ici, primes « cadeau-bobo » là, les déguerpis par-ci, les retraités par-là, même les habitants de Bobribana auront leur part. C’est comme si « l’argent travaillait » enfin, mais bizarrement, c’est brusquement quand 2025 et les élections approchent que la magie opère.
Qui aurait cru que le Père Noël avait un badge RHDP et assistait aux Conseils des Ministres ? Mon cher, na drap ça !
Dans ce ballet de générosité soudaine, une question brûlante se pose : qui paiera l’addition après les élections ? Pendant que les Ivoiriens applaudissent cet « humanisme qui parle et reparle », il faut se demander d’où vient cet argent et où il va nous mener. Mais moi, je dis hein, après octobre 2025, quand les lumières de ce carnaval s’éteindront, qui va ramasser la facture ?
Petit indice : ce ne seront pas ceux qui signent les chèques aujourd’hui.
C’est nous-mêmes et nos petits-enfants, qui allons « dabali » dans la sauce des dettes.
Le RHDP nous sert donc la vieille recette : on distribue, on distribue, on sourit, on sourit, on fait croire qu’on prend soin de tout le monde.
Mais ne nous laissons pas bluffer par ces « cadeaux-buzz« , car derrière tout ça, il y a un bilan à cacher, un futur hypothéqué, des routes biodégradables, des écoles délabrées et précaires, des résultats scolaires et académiques désastreux, des hôpitaux mal équipés et sans personnel suffisant, une mortalité en hausse, des millions de jeunes au chômage, un taux de suicide record, un tissu économique local mis en lambeaux par une dette intérieure oubliée, etc. Bref, un développement humain catastrophique et banalisé !! 😱😱
Le RHDP semble avoir oublié l’essence même du mot gouverner. Gouverner, ce n’est pas distribuer des miettes comme si on gérait un « maquis » à la fin du mois. C’est construire un pays qui tient debout même quand il n’y a pas de « primes pré-électorales ».
Mais bon, apparemment, bâtir c’est trop compliqué. Alors pourquoi construire quand on peut juste acheter, pardon « séduire », le peuple avec des miettes bien enrobées ?
À Yop-City, là-bas, la vraie question reste : on mange cadeau aujourd’hui, mais demain on boit quelle eau ?
Plus sérieusement, une rupture s’impose en octobre 2025 : continuer sur la voie périlleuse d’une gestion opportuniste, ou choisir une alternative qui mettra l’Homme au cœur des priorités et misera sur des politiques de transformation qualitative et durable.
Dr F. Sako
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
