Trois experts se sont réunis devant la presse pour annoncer le tenue d’un séminaire les 27, 28, 29 novembre prochain. Ce sera à l’Université FHB d’Abidjan
Were Were Liking, secrétaire de l’académie des arts et cultures, Yacouba Konaté, philosophe et critique d’art. Et Pierre Kipré, historien, président du comité scientifique.
Ils sont convaincus, à titre d’exemple, que la langue joue un rôle fondamental dans le développement d’une nation.
Les intellectuels expliquent que les chinois, allemands et italiens ont prospéré grâce à l’usage de leurs langues respectives dans leur culture.
Konaté, Kipré et Gnepo soulignent que l’éducation s’ancre dans les cultures locales. En prenant exemple sur les réussites de ces nations.
Pour ce faire, ils organiseront un séminaire du 27 au 29 novembre 2024, avec 25 communications visant à valoriser les cultures africaines endogènes.
Le séminaire sur « Cultures endogènes et éducation en Afrique », qu’organise l’ASCAD, mettra en lumière l’impact des pratiques culturelles.
Ce séminaire réunira universitaires, chercheurs, éducateurs et leaders communautaires.
L’objectif est de réfléchir à des stratégies éducatives ancrées dans les traditions locales.
De repenser l’éducation en Afrique en intégrant les savoirs endogènes, souvent négligés dans les programmes scolaires.
L’événement mettra en lumière des approches éducatives qui respectent les traditions locales tout en répondant aux défis de la globalisation.
Le professeur Pierre Kipré a insisté sur l’importance de repenser l’éducation africaine. Pour mieux refléter les identités culturelles locales et le patrimoine africain.
Les discussions porteront sur l’intégration des valeurs traditionnelles dans les curriculums éducatifs. Tout en préparant les jeunes générations aux réalités modernes.
Des intervenants viendront de France, du Burkina Faso, des Etats-Unis, du Benin, du Nigeria et de la Côte d’Ivoire.
HARON LESLIE
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE