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Le Burkina perd un de ses plus grands intellectuels

C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Me Frédéric Titinga Pacéré, ce 8 novembre 2024, à l’âge de 81 ans.

Le Barreau du Burkina Faso est en deuil, tout comme la culture burkinabè, car cette figure emblématique, à la fois avocat de renom et promoteur de la culture, a marqué de son empreinte indélébile tant le milieu juridique que le paysage artistique et littéraire du pays.

Premier avocat burkinabè et ancien Bâtonnier de l’Ordre, Me Pacéré a été un défenseur acharné de la justice et des droits humains, un homme d’engagement et de conviction. Sa carrière, riche et exemplaire, a inspiré plusieurs générations de juristes et d’avocats, et son dévouement à la cause de la paix et de la justice reste un modèle.

Mais son influence ne se limitait pas aux prétoires.

Grand passionné de culture, il a œuvré sans relâche pour la promotion de l’art, de la littérature et de la poésie burkinabè. Sa démarche s’est également manifestée par sa volonté de renforcer les liens entre les différentes sphères culturelles du continent, en particulier avec la Côte d’Ivoire. Son implication dans le milieu littéraire, notamment en insérant ses œuvres dans le milieu scolaire ivoirien, témoigne de son désir de faire rayonner la culture africaine au-delà des frontières.

La disparition de Me Pacéré laisse un vide immense. Le Bâtonnier actuel, Batibié Benao, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt, et à travers lui, c’est tout un pays qui pleure cet homme d’exception. La nation burkinabè se souviendra longtemps de son héritage, non seulement en tant qu’avocat, mais aussi en tant que fervent défenseur de la culture et de la justice.

En ce jour de deuil, nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse, ses enfants et à toute sa famille, ainsi qu’à ses nombreux collaborateurs et amis. Que l’âme de Me Frédéric Titinga Pacéré repose en paix, et que son exemple continue de guider et d’inspirer ceux qui œuvrent pour un monde plus juste et plus culturellement riche.

ETHAN GNOGBO

photo: dr

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