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Festival Graffiti d’Abidjan: Ldf, Belgique, Pullman, Bouna… un lancement alléchant

Le pullman au Plateau a abrité hier le lancement du 1er festival de Graffiti

Carole Van Eyll, Ambassadrice de Belgique en Côte d’Ivoire, estime que la coopération entre les deux pays ne doit pas se limiter aux relations institutionnelles. Elle a exprimé sa volonté d’encourager des échanges culturels plus profonds lors du lancement du premier festival de graffiti en Côte d’Ivoire. « Lorsque nous avons découvert votre projet, nous avons été touchés par sa pertinence et avons décidé de le soutenir« . A-t-elle déclaré. La diplomate a souligné l’importance de promouvoir des projets artistiques qui transcendent les frontières et renforcent les liens culturels entre les nations.

Le lancement de cet événement majeur s’est tenu hier au Pullman. L’hôtel partenaire du festival, qui a accueilli un public enthousiaste. Aux côtés de Carole Van Eyll, se trouvait René Yédiéti, le patron de la Librairie de France, également partenaire du festival. René Yédiéti a exprimé son enthousiasme pour le projet en insistant sur l’importance de l’art urbain pour l’embellissement de la ville d’Abidjan. « Chaque fois que je traverse la ville, je ne cesse de m’émerveiller devant ces œuvres qui apportent une vraie beauté urbaine », a-t-il ajouté.

Benjamin Lelièvre, dit Ben initiateur du projet, a souligné la nécessité de faire de ce festival un événement international. Attirant des artistes de divers horizons. « Ce festival accueillera des artistes du Sénégal, de l’Afrique du Sud, du Bénin, et bien d’autres pays« . A-t-il expliqué avec enthousiasme.

Il a également évoqué l’importance de ce festival en tant qu’espace d’échanges et de rencontres, propice à la créativité et à l’innovation artistique.

Ben a également rendu hommage à Bouna Medoune Seye (1956-2017), un artiste pictural sénégalais qu’il considère comme son mentor.

Il a dédié ce festival à ce dernier rappelé à Dieu le 27 décembre 2017, soulignant l’impact qu’il a eu sur son parcours artistique. Le festival a donc une dimension profondément personnelle pour Benjamin. Lequel a souhaité rendre hommage à son poulain, un artiste qui a marqué sa carrière.

Le festival débutera le 9 novembre et se poursuivra jusqu’au 19 novembre, transformant la ville d’Abidjan en une immense toile vivante. Cet événement d’envergure promet de transformer le paysage urbain d’Abidjan. Ce dernier sera métamorphosé par les œuvres de graffiti et de street art. Les artistes, venus des quatre coins du monde, partageront leur vision créative. De même qu’ils offriront aux Abidjanais un spectacle unique, au croisement de l’art, de la culture et de l’innovation.

Avec ce festival, Abidjan se prépare à accueillir un événement artistique majeur. Offrant aux jeunes talents une opportunité de se faire connaître à l’international. C’est un événement qui permettra aussi de renforcer les liens entre les cultures. Tout en offrant aux habitants de la ville une nouvelle façon de voir leur environnement. Le festival de graffiti, à travers sa dimension internationale, incarne l’esprit d’une coopération culturelle fertile et prometteuse pour l’avenir.

AK

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

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