La question de l’ordination des femmes comme diacres au sein de l’Église catholique reste ouverte. Un récent sommet l’a souligné au Vatican.
Ce ministère permet aux femmes de célébrer des baptêmes, des mariages et des funérailles. Bien qu’elles ne puissent pas célébrer la messe. Le document final, approuvé par le pape François, indique qu’il n’existe aucune raison valable pour empêcher les femmes d’occuper des rôles de direction au sein de l’Église.
Des discussions qui rassemblent cardinaux, évêques et laïcs mettent en avant la nécessité de réformer la gouvernance de l’Église.
Traditionnellement on a le pape, les évêques et les prêtres. Ce modèle de gouvernance, souvent trop personnel, doit évoluer vers une coresponsabilité.
Evitant que des décisions cruciales soient prises par une seule personne.
Les progrès en Afrique, en Europe témoignent d’une volonté de changement. Des évêques ont nommé et d’autres veulent nommer des femmes à des postes de responsabilité. Ce qui marque une avancée significative.
On cherche à déconnecter l’ordination de la gouvernance, afin que les décisions ne reposent plus uniquement sur des hommes.
La nomination d’un laïc à la tête d’un dicastère au Vatican montre également l’importance croissante des laïcs dans la gouvernance ecclésiastique. Ce changement pourrait renforcer la transparence, surtout après la crise des abus sexuels qui a ébranlé l’institution.
Le synode vise à établir des principes de transparence et de responsabilité. En soumettant les processus décisionnels à l’écoute et à la consultation des fidèles.
Bien que ce synode ne cherche pas à résoudre directement la crise des vocations, il propose un modèle où les décisions ne reposent pas uniquement sur les prêtres. En mettant en avant le rôle des laïcs, l’Église reconnaît que sa vitalité ne dépend pas seulement de ses prêtres. Mais aussi de l’engagement des laïcs.
Les questions controversées, telles que le célibat des prêtres et l’accueil des couples homosexuels, n’ont pas été tranchées lors de ce synode. Le pape a préféré recentrer les discussions sur des sujets plus consensuels. Promouvant une Église participative et inclusive. Des groupes de travail se penchent sur ces questions délicates et présenteront leurs conclusions prochainement.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE