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Ils tuaient des Eléphants pour vendre leurs défenses

Le lundi 16 septembre 2024, on a  arrêté deux présumés trafiquants d’animaux en possession de deux pointes d’ivoire d’éléphant pesant 14 kg.

On a transporté ces pointes depuis Tanda, une localité située à l’est de la Côte d’Ivoire, jusqu’à Yopougon, un quartier d’Abidjan. L’objectif est tout simplement de les vendre sur le marché noir. L’intervention des forces de l’ordre a eu lieu juste avant que les trafiquants ne procèdent à la vente de leur cargaison illégale.

Les deux trafiquants d’ivoire d’éléphant interpellés en plein acte.

Une collaboration efficace entre plusieurs entités a rendu possible cette opération. Les entités sont notamment l’Unité de lutte contre la Criminalité transnationale organisée (Uct). La Direction de la police forestière et de l’eau. Ainsi qu’Eagle-Côte d’Ivoire, qui a fourni une assistance technique précieuse. La synergie entre ces organisations souligne l’engagement croissant de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le braconnage.

On a interpellé les deux individus pour détention, circulation et commercialisation illégale de produits fauniques.

Après leur arrestation, on les a déférés au Pôle pénal, économique et financier de Cocody. C’était le mercredi 18 septembre 2024.

Les accusés risquent des peines d’emprisonnement pouvant aller de dix à vingt ans. Accompagnées d’amendes allant de 10 à 100 millions de francs CFA.

C’est la loi N°2024-364 du 11 juin 2024 renforçant les sanctions pour ceux qui enfreignent les règles de gestion de la faune qui régit cette situation. Il est important de rappeler que le commerce international de l’ivoire est illégal depuis 1989. Mais malgré cela, les populations d’éléphants continuent de diminuer de manière alarmante.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), entre 20 000 et 30 000 éléphants sont tués chaque année pour leurs précieuses ivoires. Ce qui équivaut à environ 50 à 80 individus par jour.

Cette récente arrestation constitue une avancée dans la lutte contre le trafic d’espèces sauvages et rappelle l’urgence de protéger la faune ivoirienne.

JM AHOUSSY

photo: dr

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