Le chef de l’État malien, Assimi Goïta, a affirmé des victoires significatives contre les groupes armés terroristes.
“Grâce à l’AES, nos forces de défense et de sécurité ont enregistré d’importantes victoires sur le terrain, affaiblissant considérablement les groupes armés terroristes », a déclaré Assimi Goïta, président en exercice de la confédération des États du Sahel, à Bamako,
Selon lui, l’Alliance des États du Sahel (AES) a renforcé les forces de défense du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Assimi Goïta a précisé que grâce à cette alliance, les groupes terroristes ont été affaiblis sur plusieurs fronts stratégiques.
Il a ajouté que les défis auxquels font face ces forces sont amplifiés par des soutiens étrangers, notamment l’Ukraine.
Cette accusation étonnante suscite la controverse, car peu de preuves tangibles soutiennent l’implication de l’Ukraine au Sahel.
Goïta a néanmoins insisté sur l’importance de poursuivre la lutte, malgré les difficultés rencontrées sur le terrain.
Les forces armées de ces trois pays continuent d’affronter des adversaires qui bénéficient parfois d’aides externes significatives.
Le président malien a réitéré la volonté de défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de chaque pays impliqué.
Un an après la signature de la charte du Liptako-Gourma, Goïta considère cette alliance comme un outil clé contre le terrorisme.
Cependant, des doutes persistent sur l’efficacité réelle de cette alliance, et sur l’ampleur des victoires revendiquées.
Bien que certaines victoires militaires soient rapportées, le contrôle territorial des groupes terroristes reste un problème majeur.
Les défis logistiques, la faiblesse économique, et le manque de soutien international affaiblissent cette lutte complexe et prolongée.
La déclaration de Goïta semble refléter une certaine forme d’optimisme, mais des questions subsistent sur la durabilité des progrès.
Pour beaucoup d’observateurs, la guerre contre le terrorisme au Sahel est loin d’être gagnée, malgré les affirmations de Bamako.
ETHAN GNOGBO
photo:dr
POUVOIRS MAGAZINE
