26 août: Bédié parti, l’Ivoirité se célèbre.

1 mois

Ivoirité : une impression nationale à redéfinir

Le concept d’ivoirité, a 29 ans aujourd’hui. Introduit pour la première fois le 26 août 1995 par le président Henri Konan Bédié, il suscite des réactions variées. Depuis près de trois décennies.

À l’origine, ce terme visait à établir une distinction entre les « Ivoiriens de souche » et ceux considérés comme « d’origine douteuse » ou « de circonstance ». Bien que controversée, certains l’ont perçue comme une tentative de renforcer le sentiment national. Et de protéger les intérêts des citoyens face aux enjeux démographiques et économiques du pays.

Malgré ses critiques, il est essentiel de reconnaître qu’une intention positive de promouvoir une cohésion nationale a motivé l’ivoirité. Elle a cherché à répondre à des préoccupations légitimes concernant l’intégrité culturelle. Et les défis socio-économiques liés à l’immigration. En prônant une identité nationale forte, l’ivoirité a visé à consolider la notion d’appartenance. Encourageant les Ivoiriens à se retrouver autour d’une histoire et de valeurs communes.

En outre, l’ivoirité a pu servir de catalyseur pour des discussions importantes sur la citoyenneté, les droits fonciers et l’identité nationale.

Ce concept a mis en lumière la nécessité de clarifier les critères d’appartenance et de citoyenneté. Incitant à une réflexion profonde sur la manière dont une nation multiculturelle peut gérer les questions d’intégration. Tout en préservant son identité propre.

De plus, l’ivoirité peut être vue comme une tentative de favoriser le développement d’un sentiment de fierté nationale. Et de renforcer les liens communautaires. En insistant sur l’importance des racines culturelles, ce concept encourage les Ivoiriens à valoriser leur patrimoine. A cultiver un sentiment d’unité nationale face aux influences extérieures.

L’ivoirité a pu avoir des implications controversées et son application a suscité des tensions, mais il est pertinent d’examiner cette notion. Sous un angle constructif. En réévaluant et en redéfinissant les intentions initiales derrière ce concept, la Côte d’Ivoire a l’opportunité de renforcer son identité nationale. Tout en embrassant sa diversité culturelle, dans un esprit d’unité et de progrès commun.

JULIEN BOUABRE

photo:dr

POUVOIRS MAGAZINE

OPINIONS

Tiburce Koffi, et pourtant il pleure

Labouré par le chagrin, l’écrivain ivoirien Tiburce koffi crie avec sa plume, un beau chagrin.  “Aujourd’hui est jour d’immense tristesse pour moi.

DU MEME SUJET

Tiburce Koffi, et pourtant il pleure

Labouré par le chagrin, l’écrivain ivoirien Tiburce koffi crie avec sa plume,

Mara’monde: la Côte d’Ivoire affronte le Gabon aujourd’hui

La Côte d’Ivoire, pays hôte de la dernière édition du championnat d’Afrique