Le nouveau dirigeant de Starbucks se rendra au bureau… en jet privé
Starbucks qui exploite plus de 22 000 cafés dans le monde entier, n’est présent que dans deux autres pays africains. L‘Égypte et le Maroc.
Starbucks s’engage pour l’environnement… ou presque.
Des alternatives en carton remplacent ses pailles et gobelets en plastique pour afficher son engagement écologique. C’est bien mais les conditions de travail de son nouveau PDG, Brian Niccol, suscitent la controverse.
Ce natif de Californie, profondément attaché à sa région d’origine, avait déjà relocalisé le siège social de Chipotle, la chaîne de restauration rapide tex-mex qu’il dirigeait, près de Newport Beach. Au sud de Los Angeles, où il réside.
Ainsi, il n’a pas envisagé de déménager à Seattle, où se trouve le siège de Starbucks.
Pour attirer ce dirigeant qui a réussi à doubler les ventes de Chipotle et à multiplier le bénéfice de l’entreprise par sept, Starbucks, récemment confronté à une baisse de fréquentation, n’a pas lésiné sur les moyens. En plus d’un salaire mensuel de 100 millions, la société lui a offert la possibilité de travailler à distance, à 1 600 kilomètres du siège social. Alors que l’accord signé par l’entreprise oblige les employés à se rendre au bureau au moins trois jours par semaine, un porte-parole de la société a déclaré à CNBC que l’emploi du temps du futur PDG « dépassera les directives sur le travail hybride et les exigences concernant le lieu de travail établies pour l’ensemble des membres de la direction ».
Brian Niccol sera en effet occupé par de nombreuses visites aux partenaires et clients de Starbucks à travers le monde. Par conséquent, il utilisera régulièrement le jet privé de la société pour ses déplacements professionnels ainsi que pour ses visites au siège.
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE