Le vendredi 23 août 2024, s’est tenu un point de presse à Abidjan-Plateau. Monsieur Djama Adam Mory Koné, directeur des examens et concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a annoncé des résultats.
Ceux de la session 2024 de l’examen du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire. Sur les 52 983 candidats présents à cet examen, seulement 20 338 ont été déclarés admissibles, ce qui correspond à un taux de réussite de 38,39 %. Ce chiffre révèle une baisse par rapport à l’année précédente. Où le taux de réussite était de 40,97 %. Cette régression de 2,58 % soulève des questions sur les causes sous-jacentes et les implications pour le système éducatif ivoirien.
Cette baisse du taux de réussite au BTS marque une nouvelle tendance inquiétante dans le système éducatif ivoirien. Qui pourrait être symptomatique de problèmes plus profonds. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette régression. Notamment la qualité de l’enseignement, les conditions d’apprentissage, ou encore la motivation et la préparation des étudiants. Le contexte socio-économique et les ressources allouées aux établissements d’enseignement supérieur pourraient également jouer un rôle significatif. Une analyse plus approfondie de ces facteurs est nécessaire pour comprendre cette tendance. Et identifier les mesures correctives à prendre.
Nécessité d’une Réforme
Le BTS, en tant que diplôme technique et professionnel, est crucial pour l’insertion des jeunes dans le marché du travail. Une baisse du taux de réussite pourrait donc avoir des répercussions sur les perspectives professionnelles des étudiants. Mais aussi sur le développement économique du pays. Un taux de réussite en baisse peut signifier une moindre préparation des étudiants aux exigences du marché du travail. Ce qui pourrait affecter la compétitivité du secteur industriel et des services en Côte d’Ivoire.
Face à cette situation, il est impératif pour les autorités éducatives de réagir promptement. Des réformes ciblées pourraient être nécessaires pour améliorer la qualité de l’enseignement. Et renforcer la préparation des étudiants aux examens. Il pourrait être pertinent de revisiter les programmes d’études, d’investir davantage dans la formation continue des enseignants. Et d’améliorer les infrastructures éducatives. De plus, des initiatives pour renforcer le soutien psychologique et académique aux étudiants aideraient à inverser cette tendance négative.
En conclusion, la baisse du taux de réussite au BTS 2024 en Côte d’Ivoire est un signal d’alarme qui doit être pris au sérieux. Elle appelle à une réflexion profonde. Et à des actions concertées pour redresser le niveau de l’enseignement supérieur. Puis garantir que les jeunes diplômés soient bien préparés pour contribuer au développement du pays.
JM AHOUSSY
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE