Le manque de matériel et l’absence de 44 professeurs inquiètent les chefs d’établissement dans le Gbôklê.
Ils attendent une réponse rapide aux demandes formulées pour le bon déroulement de l’année scolaire.
Les besoins incluent 11 professeurs de mathématiques, six de français, huit d’anglais. Et sept de physique-chimie. Sept professeurs de SVT sont aussi nécessaires dans les cinq établissements de la région. Ces établissements sont le lycée moderne Goffry Kouassi Raymond de Sassandra, le lycée moderne de Sassandra. Et le lycée moderne de Fresco. Ces besoins concernent le collège moderne de Dassioko et le collège moderne de Lobakuya.
Le proviseur du lycée moderne de Fresco, Lida Pascal, exprime son inquiétude face à la situation. La classe de terminale D a fonctionné sans professeur de mathématiques pendant l’année scolaire 2023-2024. L’absence d’un enseignant titulaire en mathématiques est problématique pour les élèves concernés. On a présenté quelques contractuels pour les classes du premier cycle. Mais c’est insuffisant.
Le collège moderne de Dassioko a fonctionné avec un seul professeur par discipline toute l’année.
Le principal, N’gouan Pascal, demande un enseignant supplémentaire par matière pour répondre aux besoins.
En plus du manque de professeurs, il y a un manque de personnel d’encadrement dans les écoles. Le lycée moderne de Fresco a seulement quatre éducateurs pour 1,620 élèves, ce qui est insuffisant.
Le principal du collège moderne de Dassioko plaide pour la construction d’une clôture pour la sécurité. L’établissement est proche d’une forêt classée. Ce qui représente un risque d’insécurité majeur.
Le lycée moderne de Sassandra souffre d’infrastructures vétustes construites en 1978, sans climatisation dans les bureaux.
Le manque de mobilier et d’équipements informatiques complique les tâches administratives quotidiennes.
On imprime les devoirs et supports pédagogiques chez des particuliers en ville, ce qui présente un risque. Le collège moderne de Lobakuya souffre d’un manque de connexion électrique, ce qui complique les impressions nécessaires. Le principal, M. Yoboué, doit imprimer les documents pédagogiques chez lui par manque de ressources;
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE