Aujourd’hui, Joyeux 72e anniversaire à Augustin Thiam, né le 14 août 1952.
Au fil des années, Augustin Thiam s’est forgé une réputation de leader franc et direct, dont la poigne ferme et la parole incisive ne laissent personne indifférent.
Fier de ses origines, portant avec honneur le sang royal des Akouè, il a su allier son héritage à un engagement profond pour la cause dite nationale. Dès les années 2000, il a rallié Alassane Ouattara, convaincu que l’homme portait en lui les aspirations d’un peuple en quête de renouveau et d’unité. Pendant sept longues années, il a travaillé dans l’ombre pour installer Ouattara au pouvoir. Ce travail acharné ne fut pas en vain, car en avril, il a été nommé gouverneur de Yamoussoukro avec le rang de ministre. Une reconnaissance pour ses années de dévouement.
Dans son rôle de gouverneur, Augustin Thiam se voit comme un chef d’orchestre.
Harmonisant les divers acteurs de la capitale politique pour le bien commun. Flanqué de cinq vice-gouverneurs, d’un cabinet de 27 membres et de 112 employés, il gère les bâtiments publics. Il gère aussi les établissements scolaires, et même la circulation des taxis dans cette ville emblématique. Son ambition ne s’arrête pas là. Il sera l’un des piliers du transfert des institutions à Yamoussoukro. Un projet colossal qui redéfinira le cœur politique de la Côte d’Ivoire.
Mais au-delà de ses fonctions publiques, Augustin Thiam incarne une success-story familiale qui force l’admiration. Troisième d’une fratrie de sept enfants, il est issu d’une lignée prestigieuse. Son père, Amadou Thiam, né à Dakar, a laissé une empreinte indélébile en Côte d’Ivoire, en dirigeant Radio Côte d’Ivoire. Avant de devenir ministre de l’Information et ambassadeur au Maroc. Les enfants Thiam ont tous suivi des parcours brillants. Certains devenant ministres, d’autres occupant des positions influentes dans le secteur privé. Augustin, lui, a choisi de servir son pays, tout en restant fidèle à ses valeurs familiales et culturelles.
Né à la cour royale de la chefferie akouè, Augustin Thiam a été élevé dans la plus pure tradition Baoulée. Sous la bienveillance de Mamie Faitai, la sœur aînée du président Houphouët-Boigny. Survivant d’un tétanos néonatal, il a grandi avec la conscience qu’une main divine l’a sauvé. Ce qui a peut-être renforcé sa détermination à accomplir de grandes choses. Après avoir suivi son père au Maroc, il a fréquenté le lycée Descartes de Rabat. Il s’y est imprégné des cultures du monde. Rencontrant des personnalités influentes qui ont marqué son esprit.
De retour à Abidjan en 1972, Augustin Thiam obtient son baccalauréat. Il intègre la faculté de médecine de Cocody, suivant les traces de son grand-oncle.
Sa relation avec Houphouët-Boigny dépasse le simple lien familial. Il devient le protégé du président, apprenant à ses côtés l’art de la politique. Apprenant la gestion des affaires publiques et l’histoire de la Côte d’Ivoire. Cette formation unique, au cœur du pouvoir, l’a préparé à ses futures responsabilités.
Sa carrière est riche de multiples expériences, de la médecine aux médias, en passant par la politique. Chaque étape de sa vie semble avoir été une préparation pour le rôle majeur qu’il occupe aujourd’hui. Son engagement en 2003 aux côtés d’Alassane Ouattara, alors que celui-ci était encore dans l’opposition, fut un pari risqué. Mais Augustin Thiam l’a relevé avec la détermination qui le caractérise. Aujourd’hui, il peut se féliciter de ce choix, qui a non seulement façonné sa carrière, mais effacé l’image de fêtard que ses détracteurs ont de lui.
En ce jour d’anniversaire, nous lui rendons hommage. Augustin Thiam, que ce nouvel âge soit pour vous un signe de sagesse accrue, de réussite continue et de bonheur profond. Que vous trouviez toujours la force de mener à bien les missions qui vous sont confiées. Bon anniversaire, Augustin Thiam, que votre étoile continue de briller.
ETHAN GNOGBO
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE