Malick Fadiga propose un écho d’inclusion porté par la technologie

11 mois
Abobo se réveillait doucement, mais déjà, un murmure d’espoir frappait aux portes d’entrée et sur les murs du musée

Hier, dans l’aube dorée de ce samedi 10 août 2024, un souffle de changement a traversé le Musée des Cultures Contemporaines Adama Toungara (MUCAT).

Abobo se réveillait doucement, mais déjà, un murmure d’espoir résonnait dans les murs du musée. Un écho d’inclusion porté par la technologie.

Sous le thème évocateur « Vers une société plus inclusive grâce à la réalité virtuelle« , la conférence s’est ouverte comme une fenêtre sur un avenir. Avenir où les frontières de l’invisible s’effacent. Les mots, portés par des experts passionnés, résonnaient tels des notes de musique. Composant une symphonie de rêves partagés. L’invisible devenait palpable, l’exclusion se dissolvait dans les pixels de la réalité virtuelle.

des présences de qualité

Les mots se succédaient, chacun plus poignant que le précédent. Evoquant les luttes silencieuses et les victoires discrètes des âmes qui refusent de se laisser enfermer. Malick Fadiga, le fondateur de l’International Federation for Inclusion Plus, prenait la parole avec une douceur mêlée de détermination. Ses mots, empreints de sagesse et de vécu, tissaient des ponts entre les mondes. Reliant le tangible à l’immatériel, l’exclusion à l’inclusion.

Il évoquait les difficultés qu’il avait affrontées. Ces montagnes invisibles qui barrent la route aux âmes en quête d’éducation, d’emploi, de soins. Face à ces obstacles, il avait choisi de ne pas plier. Mais de bâtir.

Les toiles prennent la parole. Les couleurs éclataient sur les murs, des éclats de vie et d’espoir, des reflets de l’invisible rendu visible.

De ses mains et de son cœur est née la fédération qui aujourd’hui, tend la main à ceux que le monde oublie trop souvent.

Puis, la conférence laissa place à l’exposition « Culture Shock ». Les œuvres, suspendues comme des fragments de pensée, invitaient les visiteurs à un voyage intérieur. Chacune d’elles, un choc culturel, un pont entre le passé et le futur. Ou un cri d’existence dans un monde où trop souvent, les voix se taisent. Les couleurs éclataient sur les murs, des éclats de vie et d’espoir, des reflets de l’invisible rendu visible.

La réalité virtuelle, quant à elle, tissait un lien entre les mondes. En un clin d’œil, elle transportait les esprits dans des réalités où l’inclusion n’était pas un idéal. Mais une réalité. Les visiteurs, plongeaient dans ces univers alternatifs, ressentant, l’espace d’un instant, ce que signifie réellement être inclus, accepté, compris.

Le musée vibrait d’une énergie nouvelle, une énergie portée par ceux qui croient encore que le monde peut changer. Les discussions se poursuivaient. Une volonté commune de bâtir un avenir où chacun trouverait sa place, les animait. Les regards échangés étaient lourds de promesses, les quelques sourires, chargés d’espoir.

Ainsi, la journée s’acheva, mais le travail de l’ombre, lui, ne faisait que commencer. Derrière les rideaux de l’apparence, des esprits s’activaient, déterminés à transformer le choc culturel en un mouvement de fond. Un mouvement où l’inclusion ne serait plus un rêve.  Mais une réalité palpable, ancrée dans les cœurs et les esprits. Et alors, dans ce monde nouveau, chacun pourrait marcher librement, sans crainte de se heurter aux barrières invisibles de l’exclusion.

AKIPRE

photo: A.D. & dr

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