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Portrait. Zouleiha Abzetta Dabonné, d’Abobo à l’ouest de la France en passant par le judo.

“Tout a marché parce que j’ai tout donné. Mais comme on dit l’homme propose, Dieu dispose. Je suis Triste et c’est logique parce que mon objectif c’était de ne pas sortir au premier tour (…) Merci beaucoup aux Ivoiriens, ils nous ont envoyé pleins de messages pour nous motiver.”

Ainsi s’est exprimé la championne ivoirienne éliminée dès le premier tour.

Malgré son élimination hier au premier tour des Jeux olympiques de Paris 2024  face à Shukurjon Aminova, Zoul reste une source d’inspiration.

Inspiration pour de nombreux jeunes athlètes. Elle a exprimé sa tristesse face à cette défaite. Mais a également remercié les Ivoiriens pour leur soutien inébranlable.

Née le 15 décembre 1992 à Abobo, Zouleiha Abzetta Dabonné, surnommée Zoul, est une judokate ivoirienne. Son talent et sa détermination font la fierté de son pays. Fille de Seydou Dabonné, actuel président de la Fédération ivoirienne de judo et disciplines assimilées (FIJDA), elle a suivi les traces de son père. Et est devenue aujourd’hui une figure emblématique du judo en Côte d’Ivoire.

Compétitrice dans les catégories des moins de 52 kg et moins de 57 kg, Zoul a représenté son pays à de nombreuses compétitions internationales. Y compris les Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio et ceux de 2021 à Tokyo. Elle a également été médaillée aux Championnats d’Afrique, aux Jeux Africains, aux African Open. Egalement aux Jeux de la Francophonie, et aux Jeux de la Solidarité Islamique. Sa carrière est couronnée de succès avec une double médaille d’or, six médailles d’argent et dix médailles de bronze.

En 2023, elle a été honorée en tant que Chevalier dans l’Ordre du mérite sportif ivoirien, reconnaissant ainsi son exceptionnelle contribution au sport ivoirien.

Zoul continue d’être un modèle de persévérance et de détermination, montrant que le parcours vers l’excellence sportive est pavé de défis. La Fédération Ivoirienne de Judo reste déterminée à préparer ses athlètes pour les futures compétitions, avec l’espoir de voir un jour un judoka ivoirien briller sur le podium olympique.

DESIRE THEA

photo: dr

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