Les Yéyés jouent la ligue africaine cette année grâce à leur performance, après 24 ans d’absence.
Le club abidjanais navigue dans une volonté de progresser et dans des efforts financiers et organisationnels. Les joueurs et le staff espèrent des jours meilleurs. L’avenir des Yeyés dépendra de leur capacité à résoudre ces difficultés internes et à aligner leurs ambitions sportives. Cela avec une gestion financière saine.
Les tensions montent au sein du club de football d’Abidjan, les Yeyés. Quelques joueurs de l’équipe se plaignent de n’avoir pas reçu la totalité de la deuxième partie de leur prime de signature. Ainsi qu’un mois de salaire. Engagé en Coupe Africaine, Monsieur Sidibé a eu l’intelligence et le flair de faire confiance en le jeune coach français, Alexandre Lafitte. Ce dernier a opté pour des joueurs expérimentés avec des salaires faramineux et de grosses primes à la signature.
Des Salaires Versés de façon difficile et Des Primes Manquantes
C’est bien mais la politique de recrutement est coûteuse et fait trainer certains choses. Des joueurs et apporteurs d’affaires, ayant facilité les transferts de jeunes joueurs vers l’étranger, attendent toujours leur dû. La stratégie initiale consistant à recruter de jeunes talents pour les revendre semble avoir été abandonnée, au grand dam de ceux qui ont misé sur cette approche.
Une Direction Contestée
Monsieur Souleymane Sidibé semble inflexible dans ses décisions, même lorsque celles-ci paraissent caduques. Selon des sources fiables, le vice-président, Monsieur Karim Camara, alias “Karim le Parrain”, est épuisé. Il a du mal avec les dépenses continues et l’absence de retour sur investissement. Pire encore, le président du conseil d’administration (PCA) n’écoute personne au sein du staff. Personne sauf Alexandre Lafitte, en qui il a investi un capital confiance et dont le contrat prend fin l’année prochaine.
Des Choix Stratégique Critiqués
L’entraîneur français, Alexandre Lafitte, se montre ambitieux, mais ses décisions suscitent des inquiétudes quant à l’avenir financier du club. Il a recruté des joueurs expérimentés avec des salaires élevés. Augmentant ainsi le risque de dettes stériles si le club ne se qualifie pas pour la phase de poules de la Coupe Africaine.
Des Déclarations Franches et Un Optimisme Modéré
“Le boss était très excité,” a déclaré Alexandre Lafitte qui continue: “Je vous avais dit qu’en remontant de Ligue 2, on ne ferait pas de la figuration (rires). Mais personne n’y croyait.
Le coach français est satisfait des installations qui depuis la Can 2024 sont meilleures. “on pourra utiliser tous les stades de la CAN, même les stades annexes pour s’entraîner quand on se déplace dans le pays. C’est positif. La CAN a été une bonne chose, tout va mieux financièrement. Il faut continuer dans cette voie.”
Une voie de laquelle il tire profit, mais que les autres boudent.
DESIRE THEA
photo: dr
POUVOIRS MAGAZINE