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Un Commandant ivoirien menace le président burkinabè  !

Le président burkinabè Ibrahim Traoré a formellement cité la Côte d’Ivoire comme étant des bases arrières d’attentats prévus contre son pouvoir.

Il a également cité le Bénin. Suite à ces accusations, un proche du président Ouattara réagit dans une vidéo postée sur le web, il y a quelques heures.

Traoré Amoudé – c’est de lui qu’il s’agit- s’exprime dans une récente vidéo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux. Ce dernier traite l’homme fort du Burkina Faso d’insignifiant, comparé aux gardes du corps de Ouattara.

Le Commandant a déclaré ce qui suit :

« Bâtard, chien, tu n’arrives pas à la cheville des gardes du corps de Ouattara. Un sergent ivoirien est mieux payé que toi. Tu n’es rien du tout. On t’avait averti une fois, on t’avertit une deuxième fois. Tu diriges le Burkina parce qu’il n’y a pas de garçon là-bas. En dehors de l’armée ivoirienne, si nous envoyons nos petits au Burkina ils vont te casser la gueule »

Des menaces directes. Qui ne sont pas officielles et n’engagent que le commandant. Ce sont néanmoins les premières réactions d’Abidjan, suite aux accusations portées contre lui.

Que fera Ibrahim Traoré, qui a assurément vu la vidéo. ?

Par ailleurs, les militants de Ouattara attendent toujours les preuves de ces accusations, comme promis.  L’opposition ivoirienne aussi !

Qui est Amoudé Traoré, cet ancien rebelle audacieux  ?

D’un niveau d’instruction pas très élevé, Amoudé Traoré après  l’école primaire s’occupe de la cordonnerie de son père décédé prématurément . Il intègre  la police municipale.

Puis il devient le garde du corps de l’ex maire, Fanny Ibrahim à la demande celui-ci. Après septembre 2002 la rébellion ivoirienne, il l’intègre tout de suite. Il deviendra l’un des éléments de la compagnie Guépard du Sergent-chef, Chérif Ousmane.

Amoudé réussit à s’attirer les bonnes grâces de son ex-patron, Chérif Ousmane promu entre-temps Commandant. Et qui le nomme chef de la sécurité de la zone de Bouaké et périphéries.

Il est  bombardé Adjudant en 2009 et assure cette fonction de chef de sécurité jusqu’en fin 2011. En 2018, il était donné pour mort, suite à une altercation entre les FACI et le CCDO dont il était premier responsable à Bouaké. Il refera surface peu de temps après sans éraflures .

Olivier Gbadié

photo: dr

POUVOIRS MAGAZINE

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