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Isca-Yamoussoukro: les preuves de la tricherie

Des matchs de dernière journée permettant qui plus est de départager des équipes doivent commencer à la même heure et finir à la même heure.

Avec dans le pire des cas des différences de 3 à 5 minutes maximums pour cause de force majeure.

Les 2 matchs débutés au même moment durant les 2 périodes de jeu, devaient approximativement prendre fin à quelques minutes près. Mais un fait inédit qui s’est produit à Yamoussoukro.

L’arbitre qui a à deux minutes de la fin du temps réglementaire s’arrête. Il arrête également le match au motif qu’il est blessé.

Vrai ou faux ? Peu importe.

Le règlement permet le remplacement d’un arbitre principal qui se trouve blessé par le quatrième arbitre.

A quoi il sert sinon ce 4e arbitre ?

Assistance en Cas de Blessure

Si l’un des arbitres (le central ou le juge touche) est blessé et incapable de continuer, le 4e arbitre est prêt à le remplacer.

Le 4e arbitre est là pour suppléer l’arbitre central en cas de problème physique ou un des arbitres assistants.

On a pu vérifier lors du match Yamoussoukro-Isca, il y avait un 4e arbitre. Pourquoi il n’a pas remplacé l’arbitre central blessé pour achever les 2 minutes et éventuellement les minutes supplémentaires s’il en avait.

Au niveau éthique, il y a questionnement.

Il y a bel et bien eu tricherie.

C’est pourquoi, Yamoussoukro a manifesté le jour même du match son intention de porter réserve, confirmée immédiatement après la fin du match. Ce choix a impliqué le capitaine de l’équipe et un membre de l’équipe technique qui a saisi le délégué du match.

Yamoussoukro a déposé la réserve par écrit, détaillant les incidents apportant des descriptions précises, des témoignages et éventuellement des séquences vidéo. Il a également payé les 500 mille francs exigés aux dires du staff.

DESIRE THEA

photo: dr

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